Sucre, une ville que ne manque pas de sel

Sucre, c’est un peu le cœur spirituel de la Bolivie. C’est là où, une fois les espagnols vaincus, l’assemblée constituante a décidée que la Bolivie ne sera ni « l’Alto-Pérou » ni une partie de l’Argentine, mais un état indépendant. Le témoignage matériel de cet instant est la « Casa de la Libertad », Maison de la Liberté en français. C’est une ancienne université jésuite, la meilleure du continent au temps de la colonisation espagnole, qui est devenue ensuite parlement, puis enfin musée. Les photos y sont autorisées, mais il faut payer un second billet pour l’appareil photo. C’est vraiment agaçant dans les musée boliviens, soit les photos sont payantes, soit elles sont tout simplement interdites, je suppose à cause du flash que nombre de photographes ne savent pas désactiver.

 

Nous apprenons entre autres que la Bolivie s’appelle ainsi en hommage à Simon Bolivar, le libérateur des colonies espagnoles, et la ville de Sucre en hommage au maréchal Antonio José de Sucre.

Nous visiterons également le musée des textiles indigènes, où sont présentés des tissus anciens et contemporains de la communauté Jalq’a, qui ont la particularité d’avoir le même dessin sur les deux faces. La seule chose qui manque au musée est une explication de la technique de tissage, que je n’arriverai pas à comprendre, même en regardant une tisserande à l’ouvrage.

Notre dernière visite sera le musée de folklore, tout petit mais avec une collection de masques qui donnent la chair de poule d’autant plus qu’ils sont présentés dans la pénombre. Marta qui d’habitude visite les musées à un tout autre rythme que le mien, cette fois-ci m’attend avant de pénétrer dans la salle suivante.

Nous résidons dans l’hôtel la Dolce Vita, tenu par un sympathique français des Vosges. C’est du style « routard de luxe » et j’y croise de nombreux compatriotes. Le plan initial était d’aller au « Ricon del Gringo » moins cher et avec une excellente note sur hostelworld.com, mais en raison des nombreux étudiants qui apprennent l’espagnol à Sucre il était complet.

Une fois n’est pas coutume, nous ne ferons ni trek ni excursion à Sucre.Cependant on nous a recommandé le trek communautaire dans la cordillère de los Frailles.

Du coup nous pouvons nous permettre de manger dans le meilleur restaurant de la ville, pour le prix d’une pizzeria en France (70 Bs, moins de 8€). Le restaurant s’appelle « El Huerto » (le Potager) et on est servi dans un joli jardin. Pour la première fois depuis 2 mois nous dégustons de l’huile d’olive, du vinaigre balsamique, du parmesan de bonne qualité et des crudités que l’on peut manger sans craindre de tomber malade.Et encore ce n’est que l’entrée. En plat Marta commandera un filet de bœuf au roquefort et moi des longes de bœuf cuisinées avec des petits légumes et du cognac. Le meilleur restaurant de Bolivie selon nous.

La prochaine étape est Potosi, 4100m, et ses mines d’argent.

 

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