Salta, première expérience argentine

Nous voilà à Salta, à l’hôtel « 7 Duendes », pratique avec de quoi laver le linge à la main et de quoi cuisiner. Un passage au supermarché nous donne un aperçu du régime local : les salténiens achètent des kilo de viande et des litres de boissons sucrées. J’essayerai sans succès de faire des crêpes : sans poêle digne de ce nom c’est mission impossible. Recette à exclure dans les cuisines communes. La ville est plutôt agréable, avec un grand parc où je pourrai faire de la slackline, et de jolis édifices.

Nous visitons l’incontournable Musée d’Archéologie de Haute-Montagne, qui abrite des momies d’enfants sacrifiés par les Incas au sommet d’une montagne de 5500m. Les concepteurs du musée ont essayé d’être aussi respectueux qu’on peut l’être dans un contexte d’exposition publique de corps. Un gros accent est mis sur la conservation : température et humidité contrôlés, obscurité, et photos interdites. Cependant, et je ne sais pourquoi, une des momies se trouve dans une salle qui ne porte pas le logo « photo interdites », et je ne pense pas que ce soit un oubli car là où les photos sont interdites, les écriteaux foisonnent. Elle se trouve derrière un miroir sans teint à côté duquel se trouve un petit interrupteur. Dès qu’on appuie une alcôve se trouvant derrière le miroir s’éclaire et la momie apparaît d’un coup. Frisson garanti. Je désactive le flash et passe en focus manuel (car l’autofocus dispose d’une lumière qui éclaire le sujet en cas de lumière faible), et peut faire cette macabre, mais potentiellement émouvante, photo.

Le soir immersion dans la culture argentine avec la « peña » : restaurant qui invite un ou plusieurs groupe folkloriques. Ça n’a pas grand chose à voir avec un cabaret : le publique est invité à participer, en claquant des mains, en chantant ou en montant sue la scène. Lorsqu’on me propose de danser, je réponds que j’attends de voir. Bien m’en a pris, tous les argentins clients du restaurant, du petit grand père au groupe de jeunes sur la table d’à côté, savent danser parfaitement.

Marta est impressionnée par le costume des gauchos, qui laisse une large place à leur côté féminin.

Nous commandons une « parillada », assortiment de grillades pour deux, servis sur une plaque avec un petit réchaud. La viande argentine mérite sa réputation : elle est ultra-tendre, très facile à couper, et fond dans la bouche. Les découpes sont différentes de l’Europe ; beaucoup plus épaisses, mais des incisions permettent de laisser cuire modérément le centre. Mais nous faisons l’erreur de commander le vin le moins cher, et on se retrouve avec une piquette du niveau d’un vin de table tétrapak français. Il faut savoir qu’une grande partie des argentins sont issus de l’immigration italienne : ici on facture le couvert et le pain.

A Salta, la chaleur étant suffocante, nous nous renseignons sur les sorties en rafting. C’est un peu plus cher qu’en France, mais nous réservons quand même. Finalement la sortie n’aura pas lieu faute de participants. Les autres excursions nous semblent très chère, surtout quand on est habitué au prix de la Bolivie. Le prix est multiplié par 2 ou 3, que ce soit les excursions, les hôtels ou les restaurants.

Un soir, un énorme orage éclate, type orage tropical.

N’ayant plus grand chose à faire à Salta, nous contactons la ferme écologique où nous avons prévu de passer une semaine afin d’avancer la date de notre venue, puis prenons le bus pour San Salvador de Jujuy.

 

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