Le secret de l’île aux pingouins

Nous partons à Punta Arenas, la ville la plus australe du Chili, avec un seul objectif : visiter une des deux colonies de Pingouins de Magellan. La ville se trouve juste au bord du détroit de Magellan, avec une belle promenade du bord de mer, déserte en raison des 20 nœuds de vent glacial. En effet ici la garde-robe estivale comporte un anorak, quant aux vêtements d’hiver, je n’ose pas imaginer.

Nous avons un réservation dans l’hôtel « Hospedaje Costarena ». Pas mal, mais vraiment loin du centre ville, plus d’un kilomètre.

Les pingouins vivent en couple, et pendant la journée un des deux pêche pendant que l’autre couve les œufs. Et ils échangent de rôle toutes les deux heures. Du coup les visites des colonies se font le soir ou le matin, au moment ou les deux parents sont sur la terre.

Deux option : le bus à 7000CLP (10.50EUR) pour voir la colonie Seno Otoway, 5000 pingouins, ou le ferry à 28000CLP (42.00EUR) pour voir la colonie de l’île Magdalena, 120000 pingouins. Il y a également l’option très onéreuse vedette jusqu’à l’île Magdalena, les avantages étant la durée du trajet, plus rapide en vedette, et au lieu de débarquer à 150 personnes on débarque à 15. Nous choisissons bien sûr l’option où le prix par pingouin est le moins élevé 😉

Le port se trouve à quelques kilomètres du centre ville. D’ailleurs il est possible d’acheter directement les tickets au port. Nous les achetons dans une agence du centre ville, moins d’une heure avant le départ à 16h30, ce qui nous permet de tester le système de colectivos. Ce sont des taxis qui ont des parcours prédéfinis comme des bus, et un prix de la course fixe (400CLP (0.60EUR) à Punta Arena). L’avantage, c’est que la fréquence de passage est élevée. L’inconvénient c’est que lorsqu’on voit arriver le 5ème taxi avec 4 passagers, on se décourage un peu.

Le trajet de 20 miles nautiques dure 3h et s’effectue sur un ferry vide (sans véhicules). L’avantage par rapport à un bateau standard de passagers, c’est qu’il peut « beacher », c’est à dire s’arrêter juste à côté de la plage et y faire descendre les passagers par la rampe d’accès. Ça permet d’éviter de mouiller à 200m du bord et de devoir faire des allers-retours en annexe pour faire débarquer tout le monde. Après notre expérience Navimag, nous avons pris l’habitude du rythme « cargo ».

Sur l’île, une heure de visite est accordée aux touristes, sur un sentier de 800m entouré de filins. Vu comme ça, ça n’a pas l’air très sexy, et sûrement trop touristique pour être compatible « Guide du Routard ». Pourtant c’est tout simplement époustouflant : les pingouins sont partout et certains s’approchent tant des humains qu’on pourrait les toucher (attention n’essayez pas c’est interdit et les gardes veillent). Nous voyons leur terriers qui ressemblent plus ou moins aux terriers de lapin. Mais le plus mémorable est leur démarche. Animaux marins avant tout, si sous l’eau ils ressemblent à des petites torpilles, ils sont vraiment maladroits sur terre et tombent dès que le terrain est accidenté. Mais ça reste des oiseaux: ils ont un bec et poussent des cris à la manière des coqs.

A peine 24h après être arrivés à Punta Arenas, nous repartons pour El Calafate, et devons passer la nuit à Puerto Natales car les horaires de bus ne permettent pas de faire le trajet dans la journée.








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