Australie : les bases

Ce post décrit certains aspects pratique sur l’Australie destiné aux autres voyageurs.

Animaux dangereux

Y’en a plein. Ceux auquel il faut faire vraiment attention sont les serpents, puis les méduses dans certains endroits.

Nous ne rencontrerons aucun animal dangereux, mais en revanche nous entendrons les serpents lors d’une promenade dans le bush. Ils sont craintifs, donc mise à part de les prendre par surprise sans qu’ils aient de  moyen de fuite, ils ne mordent pas.

Nous avons également vu 3 ailerons un soir à Lancelin juste après être sorti de l’eau. C’était apparemment des dauphins. D’ailleurs pour différentier un dauphin d’un requin c’est facile :

  • Les ailerons de dauphin sont plus arrondis que les ailerons de requin
  • Les ailerons de dauphin sont en général couvert de cicatrices
  • Les requins chassent en solitaire (attention pas tous les types de requin)
  • Et surtout : les dauphins nagent en décrivant des sinusoïdes alors que les requins nagent de manière rectiligne

Pour finir une vidéo de bienvenue en anglais sur les animaux dangereux :
http://www.youtube.com/watch?v=KeMarRzd28w

Itinéraire

Pour visiter toute l’Australie, il faut au minimum 3 mois. Même s’il n’y a pas grand chose (surtout au centre du pays), ça reste quand même un continent plus grand que l’Europe.

Pour notre part nous avons visité uniquement la côte entre Sydney et Adelaïde, puis Perth et les alentours.

Visas

Il faut un visa. Le visa touristique pour les ressortissants européens est gratuit et s’obtient en ligne en quelques jours (http://www.immi.gov.au/visitors/)

Working-holiday visa: une (semi-)arnaque

Pour le working-holiday visa (WHV), il s’obtient également en quelques jours en ligne, mais vous pouvez potentiellement être sousmis à un examen médical en fonction des pays dans lesquels vous avez voyagé avant. Et le gros problème est le prix: 350 EUR, auxquels il faut ajouter 100 EUR en cas d’examen médical. Ce qui signifie que votre première semaine de travail va directement dans la poche du trésor Australien. Pas très cohérent lorsqu’ils font signer aux candidats au visa une clause signifiant: “Je vais en Australie essentiellement pour des vacances grande durée. Si je travaille ça sera de manière occasionnelle”.
A mon avis ce visa n’est intéressant que pour quelqu’un qui compte travailler au moins 1 mois à plein temps pendant son séjour.

Le climat

L’Australie n’a pas un climat facile. Le centre est désertique, et le Sud et l’Ouest sont semi-désertiques. Ce qui signifie des journée très chaudes et des nuit potentiellement froides. Il n’y a pas de montagnes en Australie, le point culminant se trouve à 2 228m. Donc pas possible d’aller chercher la fraîcheur en altitude, sauf en plein hiver.

La côte Est (Sydney et Melbourne) est un peu différente: c’est un climat océanique. A noter qu’à Sydney il pleut beaucoup moins qu’à Melbourne.

A Perth, sur la côte Ouest, le climat est méditerranéen, mais plus sec que le climat méditerranéen qu’on trouve en France. Ça reste agréable car les matinées apportent un peu de fraîcheur et les après-midi sont ventés. Mais en été les jours sans vent, la chaleur peut être difficilement supportable.

A Brisbane et Cairns, c’est subtropical, donc pluie fortes et inondations pendant la saison des pluies.

Le reste comme je l’ai déjà dit, c’est climat désertique.

Logement

C’est cher; que ce soit les locations de studio ou les hôtels.

Une nuit d’hôtel coûte minimum 30AUD (21.30EUR) en dortoirs. A ce prix là, le ménage n’est pas au top. Le seul avantage des hôtels est que ce sont des endroits d’où on peut facilement organiser tout type d’activité. En général chaque hôtel fait en même temps agence de voyage.

Pour la location d’appartement, l’avantage c’est qu’on paye par quinzaine, l’inconvénient c’est que ça coûte 2000AUD (1,420.00EUR) par mois, du moins à Perth. On peut également louer une maison pour à peine plus cher, puisque c’est le type de logement le plus répandu à Perth.

Transport

Comme toutes les anciennes colonies britanniques, ils roulent à gauche.

Les distances sont très grandes, et ça ne se voit pas forcément sur une carte lorsqu’on est pas habitué aux échelles australiennes. Par exemple entre Sydney et Melbourne, il y a 1000 km, et 10h de route. Des fois ça peut valoir le coup de faire le trajet en avion au lieu de le faire en car ou en voiture. Il faut regarder du côté des low-cost: Virgin et Jetstar

Dans certaines zones, il faut voyager en autonomie car les services peuvent être très espacés. En cas de voyage dans l’Outback, il ne faut pas oublier: bidon d’essence supplémentaire, pneus de rechange, de quoi faire un feu, des couvertures et surtout beaucoup beaucoup d’eau. Et bien sûr en cas de problème, ne jamais s’éloigner du véhicule qui est plus facilement repérable.

En cas de location de véhicule, ne pas oublier de prendre le niveau d’assurance maximum qui couvre notamment les collisions avec les kangourous. S’il existe des par-chocs à kangourous ce n’est pas pour rien.

Le transport public dans les grandes villes est assez cher, mais la bonne nouvelle c’est qu’en général il y a souvent une zone gratuite qui couvre les zones les plus touristiques. A Sydney c’est le bus 555. A Melbourne, la ligne circulaire spéciale touriste et la ligne 35 sont gratuites.A Adelaïde, pas besoin de bus, tout peut se faire à pieds. A Perth, tous les bus du centre-ville sont gratuits.

A Melbourne, pour prendre les autres lignes, il faut acheter une carte valide toute la journée , nombre de trajets illimités.

Cuisine

Si on met de côté la cuisine asiatique, omniprésente dans toutes les grandes villes, les plats sont assez basique: le repas classique est composé de grillades et d’un accompagnement simple. Sinon, il y a beaucoup de fast-food: sandwich, burgers…
Il est aussi possible d’y goûter des viandes exotiques: kangourou, crocodile…

Curiosité australienne: les McDonald’s s’appellent ici Maccas et les Burger Kings, Hungry Jacks. Nous n’avons pas eu d’explication claire, mais nous avons entendu deux théories:

  • Le nom de Buger Kings étant déjà déposé, la chaîne a choisi de déposer, au hasard, Hungry Jacks
  • Il paraîtrait qu’il est interdit en Australie d’utiliser des noms commerciaux qui ont un lien avec la monarchie (Kings en l’occurrence)

Dans tous les cas, Hungry Jacks est l’endroit où on peut manger sans se ruiner: le hamburger-frites coûte 5AUD (3.55EUR) (demander le “Wooper”, les autres hamburgers sont minuscules). Et lorsqu’on en a marre, on peut toujours aller dans une échoppe vendant de la cuisine asiatique, qui est également raisonnable niveau prix.

L’exception culinaire australienne est Melbourne, la ville des “foodies” (gourmets). Il y a une vrai culture culinaire. La cuisine est variée et il y a de quoi manger pour tous les budgets. Les mercredis soirs, au marché Queen Victoria, les étals se transforment en restaurants itinérants. Ça vaut le coup, il y a de la nourriture indienne, espagnole, italienne, grecque, mexicaine… En même temps qu’un opéra en plein air.
L’autre bon plan c’est de passer la journée sur la plage de San Kilda et de goûter aux macarons et pâtisseries du quartier.

En Australie, nous avons pour la première fois expérimenté le concept de “food-court” (patios de cuisine): au centre se trouve des tables et chaises et tout autour des restaurants où aller commander son plat. L’avantage c’est que lorsqu’on arrive pas à se mettre d’accord dans un groupe pour un restaurant en particulier, on peut aller au “food-court” et chacun commande ce qu’il veut à l’endroit qu’il veut, et on mange tous ensemble.

Travail

J’ai déjà parlé du Working Holiday Visa (WHV) dans le paragraphe sur les visas. Il est également possible de travailler en tant qu’étudiant sous certaines conditions, cf. http://www.immi.gov.au/students/students/working_while_studying/

Pour ce qui est du travail permanent, les opportunités sont nombreuses et il est facile d’obtenir un visa de travail, qui a l’inconvénient de vous lier à votre employeur: plus de boulot, plus de visa, il est donc impossible de démissionner.
Attention, même si les opportunités sont nombreuses, on ne trouve pas tout type de boulot de partout. La bonne nouvelle c’est que l’australien moyen n’est pas très qualifié, donc pour un professionnel qualifié et bien diplômé, c’est facile de faire la différence. Et pour les professionnels spécialisés dans un domaine recherché, c’est le jackpot.

A Perth, les salaires sont plus élevés qu’à Sydney. Mais ça se répercute sur le coût de la vie. Pour avoir une idée, à Perth une bière dans un boui-boui coûte 7AUD (4.97EUR), un ticket de bus 4AUD (2.84EUR), un ingénieur logiciel gagne entre 100 000 et 150 AUD (106.50EUR) annuel, un ingénieur spécialisé Oil&Gas peut gagner 250 000 AUD (177,500.00EUR) annuel.

Les gens

Il y a 3 groupes principaux: les blancs, les asiatiques et les aborigènes. Les blancs sont typiquement les descendants des colons: anglais, hollandais, français… Les asiatiques se trouvent plutôt dans les grandes villes et ont migré là pour des raisons économiques. Les aborigènes sont les descendants des premiers habitants d’Australie.

Par rapport à la Nouvelle-Zélande et les Maoris, il y a une grosse différence: les aborigènes ne sont globalement pas du tout intégrés dans la société. Ils sont en moyenne tout en bas de l’échelle sociale, avec les problèmes d’alcoolisme que cela entraîne. Quand on arrive en Australie, on a vraiment l’impression que leur culture a été détruite il y a longtemps, et si on s’intéresse de plus près à l’histoire, on voit que c’est le cas. Heureusement quelques artistes continuent de faire (sur)vivre la culture aborigène.

Petit aparté: les aborigènes n’aime pas qu’on les photographie et ils n’aiment pas non plus qu’on photographie leur création artistique.

Télécommunications

Dans les villes aucun problème pour avoir du réseau. Je suppose que ce n’est pas la même chose dans l’Outback. Les télécommunications sont chères, mais quand même pas au point de la Nouvelle-Zélande. A noter que dans les hôtels en général le Wifi est payant, mais on trouve toujours un lieu public, type bibliothèque, office du tourisme, avec un Wifi gratuit.

Sports

Et le non le sport-roi en Australie n’est pas le surf, mais le sauvetage de surfeurs, appelé “surf life saving”. C’est une sorte de triathlon centré sur l’océan. Ça peut prendre plusieurs formes, mais en général les compétition consistent à faire dans l’ordre:

  • un aller-retour à la nage, en contournant une bouée au large
  • la même chose à genoux ou allongé sur un surf conçu spécialement pour ça
  • la même chose avec un surf-ski, un kayak conçu spécialement pour aller vite face et dos aux vagues

Les australiens prennent ce sport très au sérieux et il n’est pas rare de voir arriver à la plage une famille avec des enfants de 5 ou 6 ans équipés de leur planche de lifesaving et les parents qui jouent le rôle d’entraîneurs.

Evidemment, le surf est également très répandu (il faut bien des surfeurs pour être sauvés par les surf life savers). Ce sport est arrivé par Hawaï et il s’y est plu.

Sinon, bien sûr les autres sports aquatiques sont pratiqués: le dériveur dans les plans d’eau protégé, le kitesurf et le windsurf, surtout sur la côte Ouest, plus ventée et avec beaucoup moins d’interdictions, le standup paddle de vagues, le standup paddle de ballade, et le snorkeling.

Niveau randonnées en montagne, il y a de quoi faire, même si ce n’est pas le pays idéal. Il faut absolument un pantalon et des chaussures hautes pour éviter les morsures de serpent. Les sentiers sont bien balisés et il ne vaut mieux pas en sortir si on veut éviter les serpents.

 

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