Santiago, retour au métro

Nous réservons deux nuits à Santiago. Mauvaise idée, car, après avoir échoué à trouver un voilier cherchant des équipiers pour naviguer parmi les canaux de Patagonie, nous avons décidé de faire cette navigation sur le cargo de Navimag. Or, il n’y a qu’un départ par semaine et c’est le vendredi, nous sommes à Santiago jusqu’au jeudi matin, nous n’aurons donc pas le temps de visiter les montagnes et les rapides de Pucon ni les îles de Chiloé.

Mais nous avons tout notre temps pour visiter Santiago et profiter de la piscine de l’hôtel, qui est en fait une villa. Ici, le tissu urbain n’est pas très dense : à 2 arrêts de métro de l’hyper-centre, pas de buildings, ni même d’immeubles, mais un quartier pavillonnaire dans lequel se situe notre hôtel. Nous y rencontrons un ingénieur de travaux publics espagnol, expatrié au Chili pour des raisons économiques, un américain, voyageant en Amérique du Sud afin d’apprendre l’espagnol, qui se ballade toujours avec sa guitare, et un californien de Los Angeles, au look de chanteur de jazz, installé à Santiago le temps que passe par dessus l’hémisphère nord le nuage nucléaire de Fukushima. Il croit vraiment à la fin de toute vie dans l’hémisphère nord et nous invite à faire venir notre famille à Santiago avec nous.

Nous faisons la visite « free walking tour » de Santiago. Le principe est le même qu’à Valparaiso : le guide est payé uniquement par pourboire. C’est nettement plus commercial, mais sans être outrancier. La visite est toutefois intéressante, même si Santiago n’a pas la personnalité de Valparaiso.

Nous assistons aux poses café du quartier d’affaire dans les « café avec jambes » : les cafés sont servi par des serveuses en petite tenue. C’est un concept inventé il y a quelques dizaines d’année pour compenser la piètre qualité du café chilien.

De l’autre côté de la rivière, se trouve le quartier étudiant où les universités, toutes privées au Chili, rivalisent de campagnes de publicité pour attirer les étudiants qui s’endettent de nombreuses années pour payer leurs études. Il faut choisir entre l’université catholique au slogan prometteur : « Croire, créer, entreprendre » et l’université du Chili : « où l’on touche à tous les savoirs ».

Nous montons au sommet de la colline San Cristóbal d’où nous pouvons admirer toute la ville. La montée se fait sous une chaleur écrasante, et au sommet je commande la boissons locale : le « moté con huesillo », une boisson rafraichissante où l’on a à boire et à manger en même temps : blé cuit dans de l’eau sucrée et de la cannelle, servi très frais avec une pèche.

Après Santiago, nous partons pour 12h de bus en direction de Puerto Montt, dernier port avant la Patagonie.

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