Out of office

Avant de partir pour Puerto Montt, j’ai l’idée de réactiver mon compte sur couchsurfing.org. Le principe : on est hébergé à titre gratuit sur le canapé (ou dans la chambre d’amis) de personnes désireuses d’accueillir des visiteurs. Il y a un système de références et de profils pour que chacun sache à qui il a a faire, et que la visite soit enrichissante pour celui qui héberge comme celui qui visite. Les motivations sont diverses : plan drague, férus de langues étrangères, nouveaux arrivants désireux d’avoir de la compagnie pour visiter leur nouvelle ville, idéalistes, ou tout simplement gens sympas. J’avais déjà participé en tant qu’hébergeur à Juan les Pins. Je reçois une réponse rapide de Mariela, qui viendra nous chercher après le travail car elle n’habite pas au centre ville. Désirant visiter l’île voisine de Chiloé, à 2h de bus et de ferry, nous regardons les horaires : nous avons juste le temps de faire l’aller-retour et de passer quatre heures là-bas. Ça sera une visite expresse et ça nous coûte 7000 CLP (10.50EUR) chacun. Mais nous ne regrettons pas notre visite : l’île a un air de Bretagne mélangée à la Galice. Toutes les maisons sont en bois, construites sur une base de pieux en pierre ou en béton ce qui les isole du sol humide.

Nous rentrons à 19h30 à Puerto Montt et Mariela vient nous chercher au terminal de bus. Nous passons chercher deux de ses amis. Ne lui ayant pas précisé la nationalité de Marta, elle lui demande si elle est espagnole ou française, car elle parle trop bien espagnol pour être française, mais elle a un côté français dans sa manière de parler. Preuve que, comme je le dit souvent, la culture française est absorbante. Mariela, habite à Puerto Montt depuis 6 mois, dans un chalet qui l’été est loué à prix d’or aux vacanciers et ne sait d’ailleurs pas comment elle va se loger pendant les mois d’été. Elle travaille dans le tourisme communautaire, et nous fait remarquer que dans le milieu du couchsurfing, beaucoup de monde travaille de près ou de loin dans l’industrie du tourisme.

Nous passons une excellente soirée et nous réveillons le lendemain à 8h : en allant au travail, Mariela peut nous déposer au centre commercial sur le chemin où nous ferons des provisions de vin et de biscuits apéritif pour les 3 jours dans le bateau de Navimag. Au Chili, le vin n’est pas taxé (alors que les livres sont taxés à 19 %), donc nous avons l’embarra du choix.

Nous nous rendons ensuite au terminal de Navimag pour enregistrer nos bagages. Le départ est prévu pour 13h.