Avec notre planning serré, 10j pour parcourir l’île du Nord, nous nous concentrons sur le Nord de l’île du Nord, laissant de côté Rtorua et « The Hot Water Beach ».
Les premières heures de conduite ne sont pas de tout repos, et je mets les essuie-glace en marche à chaque fois que je veux mettre le clignotant (car qui dit conduite à gauche dit commandes du tableau de bord inversées). Mais nous prenons le rythme, Marta vérifiant que je n’ai pas oublié de quel côté conduire et me guidant avec le logiciel GPS OpenSource Navit, installé sur notre ordinateur portable. L’avantage de ce logiciel est qu’il est gratuit, marche hors-ligne (contrairement à GoogleMaps), et surtout les cartes OpenStreetMap sont gratuites et mises à jour par les utilisateurs. Cependant l’interface n’est pas encore très agréable à utiliser.
Nous roulons vers le nord en nous arretant au passage aux cascades de Whangarei, qui correspondent bien à la description du Lonely Planet qui la définissent comme la Paris Hilton des cascades, ce ne sont pas les plus belles, mais ce sont certainement les plus photographiées.
Première à nuit Uturreti beach et son camping DOC (Department Of Conservation) juste à côté. C’est agréable de s’endormir juste à côté de la plage et de pouvoir piquer une tête le matin.
L’île du Nord dispose de deux autoroutes : une à la sortie d’Auckland et une seconde de 88km, qui est en fait… une plage ! En effet, c’est plus rapide de passer par cette immense plage rectiligne que de prendre la route sinueuse qui passe par le centre de l’île. Seules conditions : éviter la marée basse, et avoir un 4×4, car les accès à la plage sont souvent ensablés.
Avec notre van, 2 roues motrices (à propulsion en plus), nous éviterons cette route, d’autant plus qu’elle est exclue de la police d’assurance. Mais les locaux, qui ont presque tous un 4×4, ainsi que des bus 4×4 remplis de japonnais parcourent quotidiennement cette plage.
Au bout de la Ninety Miles Beach et de la péninsule de Aupori, se trouve le Cap Renga. D’après la mythologie Maori, le premier voyageur venant de Hawaiki arrivé sur cette île, désigna ce cap comme le point de départ du voyage des esprits des défunts Maoris en Nouvelle-Zélande.
A côté du Cap Renga se trouve d’immenses dunes, qui paraît-il sont sympa à visiter, avec une rivière d’eau chaude qui descend jusqu’à la plage.
De retour du Cap Renga, nous cherchons un accès à la Ninety Miles Beach. Nous trouvons facilement une piste avec le GPS, mais un gros panneau d’interdiction se trouve à l’entrée de celle-ci. Nous trouverons finalement un accès passant par un terrain privé. Le système est simple : une barrière munie d’une canette en métal percée d’une fente en barre l’accès. Il faut mettre un dollar dans la boîte, ouvrir la barrière, passer,, et refermer derrière soi. Il n’y a qu’en Nouvelle-Zélande que ce système peut fonctionner !
A la fin de la piste nous trouverons un camping, qui n’est référencé dans aucun guide. C’est du basique avec juste toilettes et point d’eau, mais ça sera, hors campings gratuits, le moins cher de notre séjour. C’est dans ces cas-là que nous apprécions la douche solaire.
Nous prenons le chemin de la côte Est et de la « Bay of Islands ». Au passage nous nous arrêtons, presque par hasard, sur un joli spot de kite.
La « Bay of Islands » est, comme son nom l’indique, un ensemble d’îles verdoyantes, dans une baie protégée des vagues. Ça doit être un endroit idéal à visiter en voilier, si on a une semaine devant soi. Pour nous ça sera juste un aperçu depuis la côte.
Au Sud de la Bay of Islands, nous nous arrêtons sur un spot de surf. C’est le spot le plus bondé que nous verrons : 10 surfeurs. Il y a de tout : du longboard, du shortboard, du tandem père-fils en bodyboard, et même des bodysurfeurs, que je tenterai d’imiter, n’ayant pas de planche de surf avec moi. Glisser sur les vagues avec uniquement son corps est plus fun que ça ne le paraît, mais c’est aussi nettement plus technique que le surf avec planche.
Nous finissons par un peu de snorkeling (Palmes-Masque-Tuba) à Goat Island. Ça n’a pas été inoubliable : il n’y a pas tant de poissons que ça et l’eau n’est pas super transparente. Mais ça m’a permis de valider mon kit snorkeling minimaliste : des lunettes de piscine qui englobent les deux yeux (celles-ci), un pince-nez et un tuba premier prix.