Como no todo puede ser trabajo en esta vida y el trabajo durante la semana en la ONG era “duro” (es lo que tiene no dar ni palo al agua durante seis meses), los fines de semana y algunas noches entre semana los disfrutábamos recorriendo rinconcitos de Bali con el resto de voluntarios.
Aunque Buitan era muy pequeño y no se mencionaba en ninguna guía, no teníamos muy lejos dos lugares muy turísticos: Candidasa y Padang Bai. Padang Bai, a unos veinte minutos en coche desde Buitan, era el pueblo desde donde zarpaban todos los barcos hacia Lombok y las islas Gilis y bastante conocido por los aficionados al submarinismo. Candidasa, a sólo cinco minutos en coche desde Buitan, era una ciudad-balneario construída para fomentar el turismo en la costa este de la isla. En cualquier caso, las dos ciudades estaban plagadas de bares, restaurantes, salones de spa y tiendas de souvenirs.
Durante la semana, había al menos una noche en la que íbamos a cenar fuera, porque no lo he dicho, pero durante un mes nos alimentamos almuerzo y cena a base del mismo menú: arroz, tempe, tofu y verduras. Kadek, la cocinera, hacía bien su trabajo, pero no era muy imaginativa. Es por eso, que cuando llegábamos al límite de saturación nos dábamos un capricho cenando fuera y saliendo a tomar una copa.
Gracias a estas salidas pudimos descubrir varias cosas:
En caso de querer tomar alcohol lo mejor es pedir la cerveza local, Bintang, o la sidra balinesa fabricada con pera. El alcohol más fuerte no se adapta mucho a los gustos europeos, ya que en la mayoría de los bares sólo hay alcohol de arroz y es muy muy fuerte.
Cada balinés tiene un artista en su interior y esto queda patente en la calidad de los conciertos en vivo que hay en los bares.
Que si no se quiere comer arroz o noodles (fideos) es muy difícil encontrar un plato tradicional
Que parecemos tontos y otra vez volvimos a caer en la trampa de la pizza. Repetid todos conmigo: NO HAY QUE COMER PIZZA FUERA DE ITALIA O EN RESTAURANTES REGENTADOS POR NO ITALIANOS.
Siguiendo el apartado culinario, aquí van algunas nociones:
Nasi=arroz
Mie= noodles
Goreng= frito
Ayam= pollo
Ikan= pescado
Urang= gambas
Pisen= plátano
Con esta lista se puede descifrar el noventa porciento de platos descritos en una carta de restaurante balinés. El plato más representativo de su gastronomía es el nasi goren que no es más que arroz frito con verduras y huevo. A mí lo que más me gustó fueron los platos hechos con curry, ya que estaban para chuparse los dedos.
Otra observación con respecto a la gastronomía es que los platos no son muy copiosos y que los que tienen tendencias glotonas se quedarán con hambre normalmente. Lo bueno, es que luego puedes tomar un pancake de plátano en cualquier sitio 🙂
Los fines de semana aprovechamos para ir a playas donde el bikini no era obsceno y podíamos movernos con total libertad sin tener que soportar las miradas inquisitivas de ciertos personajillos masculinos. Cabe destacar dos playas: White Sand Beach, al norte de Candidasa, y una calita escondida al lado de Padang Bai (gracias Emelie por compartir el secreto).
Las dos playas son del estilo, con olitas, algo de coral y peces simpaticotes y de colores llamativos a los que observar con unas gafas de bucear. Sin embargo, la calita de Padang Bai es más de andar por casa. Hay restaurantes, pero no es una playa privada como la White Sand Beach. En la White Sand Beach puedes tomarte un coco con los pies tocando el agua mientras estás cómodamente sentado en tu tumbona. De todas formas, los restaurantes en la White Sand Beach nada tienen que ver son los resort de lujo que se pueden ver en ciertos puntos de la isla, si no que son negocios familiares regentados por gente local.
En los fines de semana que estuvimos en la ONG también tuvimos tiempo para visitas culturales. Vimos el templo del agua llamado Karangasem, muy bonito por cierto. Como anécdota divertida, que dicho templo ejercía también como piscina municipal 🙂 Tuvimos el privilegio de asistir a otra ceremonia hindú, el Galungan. Padang Bai estaba completamente engalado para esta fiesta, en la que los Balineses recibían el espíritus de sus antepasados en casa.
Durante los fines de semana también tuvimos tiempo de practicar un poco de deporte, pero este capítulo se escribirá en un post aparte porque es digno de una mención especial.
En dehors du bénévolat au centre IHF, nous profitons du soir et des weekends pour découvrir la culture et les paysages balinais. Il y a d’abord Bali touristique, dans les villages voisins de Padang Bai (à 20min en voiture) et Candidasa (à 5min en voiture). Padang Bai est un abris naturellement protégé de la houle de Sud-Ouest d’où partent les bateaux en direction de Lombok. C’est également un lieu intéressant pour la plongée sous-marine. Candidasa est une station balnéaire créée pour encourager le tourisme sur la côte Est de l’île. Dans les deux cas, il y a surtout des restos et des bars, ce qui nous permet de découvrir plusieurs choses :
que mise à part la Bintang, la bière balinaise, les alcools locaux ont une saveur qui ne correspond pas aux attentes des palais européens
que les balinais sont doués pour la musique. Même dans les petits bars qui ne payent pas de mine, on trouve un bon groupe de musique live
que si on évite le riz et les nouilles, on ne peut rien manger de traditionnel
que décidément on ne le répétera jamais assez: “ne pas manger de pizza en dehors de l’Italie ou éventuellement des lieux tenus par des italiens”
Un peu de vocabulaire :
Nasi = riz
Mie = nouilles
Goreng = fris
Ayam = poulet
Ikan = poisson
Urang = crevettes/gambas
Pisen = banane
Avec ces quelques mots, vous pouvez commander 90% des plats typiques Indonésiens. Le plus représentatif est le Nasi Goreng (riz frit, souvent servi avec une omelette), et celui à ne pas manquer est le Pisen Goreng (bananes frites).
A noter que les curry sont également souvent réussis, et qu’à Java les plats sont un peu mieux cuisinés qu’à Bali.
Pour les inconditionnels des cuisses de grenouilles : ça se dit Katak en indonésien.
Toujours dans le touristique, nous visitons la White Sand Beach, grande plage de sable au nord de Candidasa. Pour la première fois de ma vie, je m’assoie sur le transat d’une plage privée. Pas pour prendre un rosé les pieds dans l’eau comme nous le conseille toujours un collègue niçois, mais un lait de coco les pieds dans l’océan. Ce qui fait le charme de White Sand Beach, c’est que les restaurants qui bordent la plage ne sont pas de grands « ressorts » de luxe détenu par des étrangers, mais des petits établissement familiaux 100% balinais. Au milieu de la plage, face aux premiers bateaux échoués sur la plage, se trouvent de jolis coraux, bien colorés, et une multitude d’espèces de poissons.
A l’Ouest de Padang Bai, on trouve une plage similaire mais plus petite, moins connue et moins cher (mais sans coraux).
Du côté des visites culturelles, nous visitons le paisible Palais de l’eau de Karangasem, qui fait aussi office de piscine municipale.
Dans la catégorie des activités que nous n’avons pas faite mais dont on nous a dit beaucoup de bien, il y a le rafting. Je ne sais pas si ça bouge beaucoup car tous ceux qui nous l’on recommandé n’avaient pas d’expérience en eaux-vives, mais en tout cas ils ont bien aimé. Pour le prix c’est entre 600000 IDR (46.20EUR) (prix de base sans négocier, plus cher qu’en France) et 200000 IDR (15.40EUR) (en négociant si vous avez un groupe déjà formé).
Niveau surf à Buitan, c’est pas le top. Sur un mois, il n’y aura que 3j avec des vagues, et j’en profite pour faire du bodysurf avec les enfants du village. Et il y a une grosse contrainte: les habitants du village musulman considèrent qu’il est indécent de se baigner sans t-shirt et les genou découverts. Nous devons donc nous baigner habillés !
Juste avant de partir, une nouvelle fête a lieu, Galungan, où ils reçoivent la visite de leurs ancêtres, et décorent du coup leur maison en conséquence avec des sortes de grandes cannes à pêche en bambou.
En dehors des plages, Bali c’est surtout sa culture unique, un hindouisme propre à l’île qui fait tout son charme. Pour les balinais, la religion passe avant tout et ils dépensent une bonne partie de leur temps et de leur argent dans les rites hindous. Ça commence par les petites offrandes que l’on trouve sur les trottoirs devant les portes des maisons, des boutiques, des stations services, et même sur les scooters… D’ailleurs si jamais par mégarde vous marchez dessus, pas la peine de vous sentir excessivement gêné ce n’est pas grave. Pour eux ce qui compte c’est de faire l’offrande, ce qui se passe ensuite leur est égal. Il y a également de nombreuses statues au bord des routes, toujours habillées soit d’un damier noir et blanc, soit d’un drapé jaune, soit des deux en même temps. Et à chaque pont, il y en a 4. Les fêtes rythment l’année, à une fréquence si élevée que le enfant n’ont pas de vacances scolaires, les jours fériés, 23 par an, suffisent.
Nous avons de la chance, notre séjour à Bali tombe pendant la plus grosse fête de l’année : le nouvel an, appelé Nyepi. Pour y assister, nous nous rendons au cœur de la culture balinaise, dans la ville d’Ubud. Nous y réservons 3 nuits en chambre d’hôtes chez Wena Homestay (150000 IDR (11.55EUR) la chambre pour deux, petit déjeuner inclus).
Le jour de Nyepi est très particulier à Bali : chacun est censé rester méditer chez soi, du coup tout est fermé. Vraiment tout, même l’aéroport international de Denpasar. Et personne n’a le droit de sortir dans la rue, hindou ou non. La « Pecalang », la police locale, qui eux par contre ont le droit de sortir dans la rue, veille et donnent même des amendes (50000 IDR (3.85EUR)) et raccompagnent chez eux les fugitifs. Donc le jour de Nyepi en lui-même n’est pas passionnant. Ce qui est intéressant, c’est la veille. Ça commence en fin d’après-midi. Nous voyons nos hôtes faire le tour de la maison et du jardin, le mari avec une torche enfumant tout ce qu’il peut et son épouse le suit en tapant une cuillère dans une casserole afin d’éloigner les mauvais esprits.
Nous nous rendons ensuite au centre ville, à deux pas de notre hébergement afin d’assister à la procession. Les chaises des notables sont déjà installés, mais nous arrivons suffisamment tôt pour pouvoir s’asseoir au premier rang sur le trottoir. La procession, c’est un mélange de semaine sainte (comme on peut encore le voir en Espagne, en Italie ou au fin fond de la Bretagne) et de carnaval. Les balinais on passé des mois à préparer des grands personnages en carton-pâte, les Ogoh-ogohs, qu’ils portent sur des structures en bambou. Ils les font défiler en dansant et chantant, souvent accompagnés d’un spectacle, genre comédie musicale, avec un gentil, un méchant, un roi, un prince et une princesse. Tout le monde participe, des enfants aux vieillards. L’ambiance est bon enfant, même si certains sont déjà alcoolisé alors que la nuit n’est pas encore tombée. Nous n’avons pas tout compris, mais apparemment les Ogoh-ogohs représentent chacun un esprit, et plutôt un mauvais esprit. Nous avons droit au mauvais roi alcoolique, à la luxure, représentée par une femme blanche en tenue sado-maso, à la grossesse non-désirée, avec une longue mise en scène, avec la perte de la virginité représentée par un cracheur de feu enflammant un drap blanc, et le Ogoh-ogoh en forme de bébé gigantesque. Chaque quartier défile un par un, avec son t-shirt imprimé pour l’occasion, ses Ogoh-ogohs et son spectacle. La procession terminée (au bout de 4h), on brûle certains Ogoh-ogohs et tout le monde va prendre un ou plusieurs verres.
Du coup la journée du lendemain passe plus vite, car tout le monde a la gueule de bois. Et nous pensions que les locaux allaient tous méditer toute la journée, surtout que notre hôte est responsable du bagnard (responsable du quartier), et a l’air très pieu. Rien de tout ça, ils vivent normalement, l’unique différence est qu’ils ne sortent pas et qu’ils dînent plus tôt pour ne pas avoir à utiliser l’électricité la nuit (en tant que touriste nous avons le droit d’allumer la lumière, tant qu’on ferme les rideaux pour que ça ne se voit pas trop depuis l’extérieur. Et heureusement, internet n’est pas coupé ce jour-là.
Une chose à voir à Ubud, c’est son marché. Destiné autant aux touristes qu’aux locaux, c’est un vrai labyrinthe, avec des étals de vêtements en soie à côté des stands de poulet frit. Attention, les vendeurs sont très superstitieux et pour eux la première vente augure du reste de la journée. Ils seront du coup très insistants pour vendre le matin. L’avantage c’est qu’on peut négocier des meilleurs prix. Il faut être près à marchander, le prix initial proposé correspond à entre 10 et 2 fois le prix réel. Ensuite, si c’est sa première vente, le vendeurs bénira surement le reste de sa marchandise avec les billets que vous lui avez donné.
Au niveaux restaurants, Ubud a une bonne offre. Je recommande Saya Warung, rue Gautama, où le cuisinier/serveur/propriétaire cuisine des plats typiques dans une cuisine de la taille d’une cuisine de camping-car. Etant donné qu’il y a maximum 10 couverts, il vaut mieux réserver ou venir tôt. Dans la même rue, Melting Pot est pas mal non plus, tenu par une française. Il y a également moyen de trouver de la cuisine internationale, nous avons mangé dans un restaurant d’inspiration mexicaine très correct.
Nous sommes allé à l’immanquable Kecak danse : c’est un spectacle de danse traditionnelle avec une quarantaine de danseurs/chanteurs. Pas d’instruments de musique, tout est fait à la voix. Comme pour la procession des Ogoh-ogohs, ça raconte une histoire, qu’on ne comprend pas forcément si on ne parle pas indonésien. Le prix : 70000 IDR (5.39EUR)
Siempre había oído que Bali era única, pero no me lo había creído al cien por cien hasta poner los pies en la isla y ver lo que pasaba allí realmente. Lo especial de Bali no son las playas, si no que su encanto reside en la cultura hindú de sus habitantes.
Los balineses emplean la mayor parte de su tiempo y recursos en cumplir los ritos la religión hindú, ya sea haciendo ofrendas diarias, organizando ceremonias o celebrando ritos de pasaje. Como turista, alguno de los signos religiosos serán más que evidentes, ya que estarás comprando en un supermercado y un balinés pondrá en el mostrador la típica ofrenda de flores e incienso. Lo curioso del tema, sobre todo para gente educada en la tradición católica, es que los balineses siempre hacen ofrendas para pedir y nunca para dar las gracias. Piden que su negocio sea próspero, o que su hijo apruebe los exámenes o no tener accidentes con el coche nuevo que han comprado. Otra de las singularidades de la isla es que el calendario de Bali se rige completamente por las ceremonias hindúes. Hay tantas a lo largo del año, que los niños no tienen vacaciones de “verano” en el colegio, ya que pierden muchísimos días lectivos durante el año por las ceremonias.
Tuvimos la gran suerte de estar en Bali durante la ceremonia del año nuevo hindú, el Nyepi. Siguiendo los consejos de Emelie, la co-directora de la ONG donde hacíamos nuestro voluntariado, todos los voluntarios nos fuimos a pasar la fiesta a Ubud y, la verdad, es que no decepcionó. Ubud es un sitio muy especial. Es una ciudad grande y pequeña al mismo tiempo y el ambiente que hay es bastante bohemio, con sus artistas, turistas hippies y buena cocina por doquier. Sencillamente, era el mejor lugar de toda la isla para celebrar el Nyepi.
En Ubud nos alojamos en Wena Homestay (150000 IDR (11.55EUR) la habitación con desayuno incluído), ya que había sido la familia de acogida (y adoptiva) de Emelie en su estancia de ocho meses en la ciudad. Los dueños de esta guesthouse eran un poco especiales, porque el marido era el líder del bagnard. No teníamos ni idea qué era eso del bagnard hasta que Emelie nos sacó de dudas. Tradicionalmente, las ciudades hindúes se sudividen en comunas, los bagnards, y se gestionan como entes independientes en muchos aspectos. Por ejemplo, el jefe del bagnard puede hacer pagar impuestos a sus vecinos para invertirlos en mejoras de infraestructuras en el barrio o puede mediar como árbitro en los problemas que surgen entre miembros de un mismo bagnard. El cargo de líder del bagnard no es hereditario y, en caso de necesitar un nuevo líder, los hombres de la comunidad se reúnen y eligen al más capaz de entre ellos.Siempre se pertenece al bagnard en el que se ha nacido y es bastante difícil entrar en un bagnard si no se tiene lazos familiares con la comuna. Normalmente, los balineses no se mudan de ciudad y siempre forman parte del mismo bagnard, pero la excepción son las mujeres casadas, que normalmente se mudan a la ciudad de su marido y en ese caso sí son aceptadas.
Pero volvamos a la explicación de la fiesta del Nyepi. Esta fiesta se divide en dos días:el primero es lo que sería nuestra Nochevieja y el segundo es lo que sería nuestro Año Nuevo, el Nyepi propiamente dicho. Durante el primer día todo el mundo está de fiesta y el segundo día todo el mundo está de “meditación”. La historia del Nyepi es la siguiente: durante la “nochevieja” toda la ciudad está de fiesta y explotan petardos, golpean cacerolas y hacen el mayor ruido posible para echar a los malos espíritus de la isla, pero al día siguiente, como los espíritus están enfadados, nadie puede salir a la calle, ya que los malos espíritus podrían atacarlo. Cuando digo que nadie puede salir a la calle, significa NADIE. Da igual que seas un turista, no puedes salir a la calle. Ese día hay una policía especial, Pecalang, que patrulla las calles de la ciudad para comprobar que todo el mundo cumple las normas y si te pillan en la calle te ponen una multa de 50000 IDR (3.85EUR) y te escoltan hasta tu domicilio u hostal. Son tan estrictos que el aeropuerto de Denpasar permanece completamente cerrado durante la fiesta del Nyepi.Se supone también que durante el Nyepi se debe meditar y no hacer ningún tipo de trabajo. Emelie nos dijo que no nos sorpendiéramos si cortaban la luz durante todo el día, ya que estaba prohibido utilizar la electricidad. En nuestro homestay, comprensivos con los turistas, tuvimos electricidad e internet. La condición era que corriéramos las cortinas para que la luz no pudiera verse desde el exterior. También nos sirvieron el desayuno, la comida y la cena, aunque no tenían por qué. Nosotros habíamos hecho provisiones el día anterior preveyendo que nadie cocinaría para nosotros ya que estaba prohibido, pero al menos tuvimos suerte y no nos alimentamos un día entero de galletitas y otras guarradas por el estilo. Por cierto, la experiencia en el supermercado de Ubud fue surrealista. La gente estaba desquiciada comprando como si se fuera a acabar el mundo y eso que sólo cerraban un día. De locos.
Lo más interesante de esta festividad es el día anterior al Nyepi, es decir la fiesta de “Nochevieja”. La nuestra empezó cuando a media tarde cuando los dueños del hostal aparecieron con una antorcha y una cacerola. El marido ponía el humo de la antorcha en cada rincón del hostal y la mujer le seguía dando golpes a la cacerola. Yo no pude evitar una sonrisilla cuando pasaron por mi lado, ya que me parecía una cosa de locos estar espantando espíritus. Pero bueno, hay que respetar todas las tradiciones siempre y cuando no hagan daño al prójimo. Cada cual a lo suyo.
Sobre las seis y media nos fuimos a una de las calles céntricas para poder ver el desfile. Acabamos sentados en la acera delante de todas las personalidades importantes de la ciudad, en un sitio de lujo, ya que no nos perdimos ni un detalle y estábamos cómodamente sentados. El desfile era una mezcla de Semana Santa, Carnaval y Fallas en el que los protagonistas eran los Ogoh-Ogoh. Los Ogoh-Ogoh eran imágenes de cartón piedra en los que cada bagnard había trabajado durante meses y que representaban a los buenos y malos espíritus. Los chicos y chicas del bagnard sacaban los Ogoh-Ogoh en procesión, creando un espectáculo bastante impresionante, ya que los agitaban, cantaban, corrían con ellos, los daban vueltas, etc. Además de los Ogoh-Ogoh, en el desfile se representaban escenas de los textos de la tradición hindú, como por ejemplo las fábulas de Ramayana.Normalmente había un bueno, un malo, un rey, un príncipe y una princesa. Estas representaciones eran de claro corte moralizador y no dejaban lugar a duda entre los comportamientos considerados virtuosos y los que no. Por ejemplo, vimos en escena al típico rey alcohólico, a una mujer blanca con ropas de sadomasoquista representado la lujuria (¿será que también han leído los 50 Sombras de Grey?) y una actuación interminable sobre los embarazos indeseados, donde representaban la pérdida de la virginidad con una sábana blanca que ardió cuando un chico escupió fuego por la boca. La conclusión que yo saqué después de ver el espectáculo es que los balineses consideran que las mujeres blancas son bastante putas y que se acuestan con todo lo que se mueve. Es una pena que generalicen así y no se molesten en admitir que sólo una parte de las turistas se comportan así. Ya me había advertido Emelie que ser mujer soltera y blanca en Bali era un horror, porque todos consideraban que estabas disponible para mantener relaciones sexuales con ellos. De hecho, ella había vivido alguna situación surrealista cuando le había dicho educadamente que NO a algún balinés, porque ellos no entendían nada. Yo, por mi parte, al ser una mujer “casada” no tenía ningún problema jejeje.
El desfile acabó sobre las diez de la noche y luego quemaron algunos de los Ogoh-Ogoh. Después de la celebración todo el mundo salió de fiesta a emborracharse. ¿Será que no habían entendido nada de la moraleja de la historia? :O
Pero Ubud no fue sólo el Nyepi. Pudimos disfrutar de los estupendos restaurantes que hay en la ciudad, ir al mercado o ver la danza tradicional del Kecak. En cuanto a restaurantes, hubo uno que nos gustó mucho, Warung Saya (Mi restaurante). Lo regentaba un amigo de Emelie, un hindú abiertamente gay, cuya cocina era tradicional balinesa. El restaurante es mínimo, sólo caben ocho comensales y la cocina no llega ni al metro cuadrado. A pesar de las limitaciones, todo lo que preparó estaba de muerte, en especial el curry. También cabe destacar el restaurante Melting Pot, regentado por una expatriada francesa, que ha sabido conseguir la fusión perfecta entre la comida asiática y europea. En cuanto a bares para tomar una copa hay donde elegir, por ejemplo el Chicha Lounge no estaba nada mal.
El mercado de Ubud es un lugar digno de visitarse. Es un laberinto de calles y callejuelas donde se mezclan turistas y locales. Hay de todo: ropa, comida, objetos de la vida cotidiana, etc.Fuimos bastante pronto para evitar el calor y la experiencia fue un poco particular. Resulta que los balineses son bastante supersticiosos y, en ese mercado, pudimos ver hasta qué punto llega su superstición. Consideran que las ventas atraen más ventas y que si hacen una buena venta pronto, entonces el día será bueno, comercialmente hablando. Es por eso que aparecer en el mercado temprano es casi un suicidio. Todos los vendedores acosan a los clientes para hacer su primera venta y son bastante insistentes. Lo bueno es que si vas temprano puedes regatear mejor que si vas más tarde, porque están desesperados por hacer la primera venta. Las chicas compraron unos pañuelos de seda para regalar y nuestra cara fue un poema cuando vimos que el vendedor echaba gotas de agua bendita a los billetes con los que habían pagado y luego bendecía el resto de su mercancía con ellos. ¿Cómo se te queda el cuerpo?
En Ubud también hay mucha tradición cultural, sobre todo de pintores y de bailarines. Es por eso que decidimos ir a ver un espectáculo de danza tradicional balinesa, el Kecak o danza del fuego (70000IDR (5.39EUR)). El espectáculo se desarrollaba en el patio de un templo hindú y tenía como protagonistas a una centena de bailarines. En el Kecak no había instrumentos, sólo se utilizaba la voz para crear música, cuyo ritmo hacía entrar en trance a los asistentes. El espectáculo se dividió en tres actos, los dos primeros con coreografías representando pasajes de la fábula de Ramayana y el tercero con un señor que caminaba sobre brasas. Lo más espectacular de esta danza eran las bailarinas que eran capaces de poner sus extremidades en posiciones imposibles y cuaya expresión facial parecía de otro mundo. Fue una expericiencia, no sé todavía si agradable o no, pero aquí dejo unos vídeos para que disfruteis de lo que nosotros vimos.
L’Indonésie est notre première destination où nous ne parlons pas la langue (quoique en Nouvelle-Zélande, des fois on se demandais si on parlais le même anglais). Mais notre arrivée est facile, nous avons pris contact avec une association à but humanitaire, Internal Humanity Foundation (IHF), dont l’activité à Bali consiste à enseigner l’anglais, les maths et la bureautique, aux enfants issus des quartiers défavorisés. Elle se situe à Buitan, au Sud-Est de l’île de Bali.
Julie, la directrice du centre, une anglaise, vient nous chercher directement à l’aéroport de Denpasar. Facile ! Elle nous amène dans une des chambres où sont logé les volontaires et lors de cette arrivée de nuit, je suis agréablement surpris : le centre éducatif se trouve dans une grande maison entourée de fontaines et surtout d’une piscine ! Le lendemain nous nous réveillons et voyons la vue depuis notre balcon : des rizières et une végétation exubérante au premier plan et le Volcan Agung au dernier plan.
Mais nous ne sommes pas là pour la vue : Emelie, l’autre directrice nous réexplique les règles (que nous connaissions déjà) : le matin il faut faire 4h de « tâches international », et l’après-midi est dédiée à la préparation des cours et à l’enseignement. En effet, les enfants vont à l’école publique le matin, et viennent au centre de IHF l’après-midi. L’école publique n’est pas au top : les classes sont surchargées et l’enseignement est surtout basé sur la répétition. Le centre leur permet d’apprendre d’une autre manière et de combler les lacunes de l’école publique.
Revenons aux « tâches internationales » de la matinée. Elles sont destinées à faire fonctionner l’association, qui dispose de centres éducatifs et d’orphelinats en Thaïlande, Kenya et Indonésie. Ça consiste surtout à spammer les sites web et son entourage afin de recruter des volontaires (les volontaires restent un mois, il faut donc beaucoup de candidats pour que les centres soient toujours pourvus), des directeurs (même si les directeurs sont censés rester une année, le turn-over est important), et de récolter des fonds (le nerf de la guerre). Pas très passionnant. Il faut également rédiger un blog, ce qui est un peu plus intéressant et créatif. Avec Marta, nous remarquons que beaucoup de tâches sont répétitives et gagneraient à être automatisées. Nous en automatiserons quelques unes en poussant pour aller plus loin, mais nous sommes dans une organisation où toutes les décisions passent par une seule personne, Carol Sasaki, la fondatrice, et ce n’est pas facile de faire évoluer les mentalités, surtout quand on est là que pour 4 semaines. Et puisque l’organisation fonctionne (à peu près) correctement, nos idées semblent inutiles et loufoques C’est dommage pour l’association qui auraient pu mieux tirer profit de nos compétences que nous mettions à leur disposition gratuitement.
Revenons à l’enseignement Puisqu’il y a assez de volontaires, on nous propose d’enseigner ensemble Marta et moi. C’est moins intimidant. Pour notre première classe d’anglais, nous devons enseigner les pronoms possessifs (mon, ma, le mien…). Afin de préparer la classe, j’ouvre “Google Translator” et demande la traction de « I » (je) : « saya », puis « my » (mon) : « saya », et « mine » (le mien) : « saya » encore une fois. Ca ne va pas être facile d’enseigner un concept qui n’existe pas en indonésien, qui plus est sans parler cette langue. D’autant plus que la directrice nous préviens : cette classe pose quelques problèmes de discipline. Nous viendrons à bout de ces deux problèmes grâce à une série de mesures, tout d’abord un jeu type jungle-speed : on met un tube en bois au milieu de la table et on retourne des cartes, si deux cartes présentent deux pronoms concordants (par exemple « They » et « Theirs »), le premier qui attrape le tube de bois a gagné.
Je propose ensuite un autre jours aux enfant de venir faire de la slackline le samedi après-midi, et enfin, puisqu’ils veulent nous tester, nous les testons aussi : lorsque par défit ils se montrent incollaboratifs, nous quittons tous les deux la classe, jusqu’à ce que la leader du groupe vienne nous voir et nous dit qu’elle promet au nom de la classe que si on revient ils vont écouter.
Heureusement c’est plus facile avec les autres classes. Les tout petits (entre 5 et 7 ans) sont attendrissants, quoiqu’il faille veiller à les maintenir toujours actifs car leur attention se dérobe au moindre temps mort. Et pour la classe des adolescents, ils sont assez matures pour que lorsqu’un des élèves a compris, il l’explique aux autres.
Le centre éducatif se situe entre un village musulman et un village hindou (village est un bien grand mot, en fait ce sont plutôt deux rues, perpendiculaires à la route principale qui fait le tour de l’île). Ces deux communautés ne s’apprécient pas vraiment et ne mélange jamais les enfants ensemble. Les enfants ne se mélangent pas trop non plus entre filles et garçons. Ce qui fait qu’à chaque classe nous avions 4 groupes : les filles hindous, les garçons hindous, les filles musulmanes et les garçons musulmans.
Je suppose que ce que nous avons vécu n’est ni plus ni moins que le quotidien de tout prof, partout dans le monde, mais ça a été instructif pour nous et on espère que les élèves ont progressé grâce à nous. Pour ceux qui se demandent si je n’ai pas irrémédiablement filé l’accent français aux élèves, sachez que j’ai appris pleins de truc sur la prononciation de l’anglais en préparant les cours, et que c’était Marta qui leur faisait répéter les mots la plupart du temps (surtout quand c’était des mots chiants du genre ear/hair, que tout bon français prononcera comme « air »).
Le samedi est réservé aux « activités/projets spéciaux ». En gros, les volontaires choisissent ce qu’ils veulent faire avec les enfants. Voyageant avec une slackline, sangle sur laquelle il faut marcher en équilibre, l’idée était toute trouvée. Afin de ne pas trop m’encombrer, je me suis fait un kit ultra léger (KUL) de slackline, pour ceux que ça intéresse je décrit son contenu en annexe.
Avant le jour J, nous décidons de tester le concept. Nous partons donc à la recherche de deux arbres pas trop éloignés (plus la distance de sangle est courte, plus c’est facile), que nous trouvons à côté de la plage. J’installe la sangle, et forcément, même si les cours sont fini depuis longtemps et que la plupart des enfants sont rentrés chez eux, il y a toujours ceux qui habitent à côté qui ne sont jamais loin. On se retrouve vite entouré d’une douzaine de gamins, mais aucun n’ose monter sur la sangle dans un premier temps. Cependant, une fois que le premier d’entre eux tente, tous les autres suivent. Ce n’est pas facile d’organiser le truc : ils montent sur la sangle à plusieurs, déconcentrent celui qui y marche, etc. Mais ce test nous permet d’imaginer deux mesures pour samedi : matérialiser un périmètre « interdit » à un mètre de part et d’autre de la sangle et mettre une chaise pour monter sur la sangle : s’ils voient la chaise, ils n’auront pas l’idée de monter par un autre endroit et du coup seront un seul à la fois sur la sangle.
La semaine qui précède, nous montrons une vidéo de slackline (une gentille vidéo avec des enfants, pas une vidéo de highline à 500m au dessus du vide du genre « I believe I can fly »), et les invitons à venir le samedi.
L’opération est un succès, et deux d’entre eux arrivent même à faire quelques pas sans assistance.
La vidéo:
Pour finir, une vidéo du tube du moment en Indonésie (“Brand New Day”):
Annexe Kit Ultra Léger de Slackline:
Le système de tension choisi est le système “primitiv”
L’astuce est de remplacer le mousqueton qui est du côté “fixe” de la sangle par une liaison sangle/corde. Ça n’est pas top pour l’usure, mais on en en slackline pas en escalade. L’autre problème c’est que ça oblige à faire un nœud autour de l’arbre. Mais étant donné la courte distance la tension n’est pas très grande. Je fais un nœud de huit et j’arrive toujours à le défaire facilement. Pour la corde en polypropylène l’avantage c’est que c’est moins cher et plus léger qu’une corde statique d’escalade.
Llegamos a Indonesia un día tal como el 27 de Febrero. El contraste fue brutal. Humedad ambiente infinita y un idioma completamente extraño para nuestros oídos. Desde nuestro inicio del viaje, era la primera vez que llegábamos a un país donde no conocíamos nada del idioma. A decir verdad, no sé yo si fue el primer país realmente, porque el inglés de Nueva Zelanda telita…
Teníamos en mente pasar un mes y medio en Indonesia, el primer mes en una ONG para enseñar inglés e informática a niños y luego otros quince días viajando por la isla de Bali, las islas Gilis y la isla de Java. Esto suponía tener que hacer una extensión del visado turista (de 50USD (38.50EUR)) que sólo duraba un mes y tener que pagar 600,000 IDR (0.05EUR) por persona a un agente de viajes para que nos lo prolongara. De todas formas, considerábamos que pasar un mes en la ONG era una buena opción, sobre todo para poder pasar algo de tiempo con los niños y llegar a conocerlos. Escogimos como ONG International Humanity Foundation (IHF), ya que un conocido mío había pasado algo de tiempo allí el año pasado y me había dicho que no estaba mal.
IHF se fundó hace veinte años por Carol Sasaki y tiene varios centros repartidos por Indonesia, Tailandia y Kenia. En algunos, la asociación actúa como centro de acogida para que los niños puedan asistir a la escuela pública ya que sus domicilios distan mucho de la escuela, en otros IHF actúa como orfanato y, en el caso de Bali, es un centro de día para suplir las carencias de la enseñanza pública. El centro de Bali es un poco especial, ya que es la antigua casa vacacional de Carol y su exmarido. Este centro está en Buitan, un pueblo que en realidad son dos calles, y cuyos habitantes son musulmanes e hindúes.
Antes de llegar a Bali estuvimos hablando con Julie, una de las co-directoras del centro, y convenimos que vendrían a buscarnos al aeropuerto directamente. El traslado desde Depasar a Buitan fue muy sencillo, ya que nos esperaban con un cartel con nuestros nombres y una furgo con aire acondicionado. Sin embargo, esa noche ya probamos la conducción balinesa y se me puso la carne de gallina. Digamos que conducen de una forma un poco “especial”, por decirlo suavemente. Invaden carriles contrarios cuando adelantan aún teniendo coches en frente, adelantan en curvas, motos conduciendo en paralelo, coches que aparcan sin avisar en mitad de la carretera… Fue una hora y media viaje y fue hora y media de estrés y tensión en el asiento trasero, pero llegamos vivos al menos.
Aunque llegamos de noche, lo poco que vimos del centro nos gustó. Había una casa principal rodeada de fuentes, jardines y una piscina, junto con un anexo donde había dos habitaciones para voluntarios. Aquí tengo que hacer un inciso y aclarar una cosa. Para poder dormir Fred y yo juntos, tuvimos que decir que estábamos casados. A la gente de IHF les da un poco igual este tema, pero las dos comunidades que rodean el centro no les da igual. De hecho, les parece mal que dos personas solteras de sexo opuesto compartan habitación y por lo tanto no quieren mandar a sus niños a sitios donde se actúa de forma inmoral. En definitiva, le dijimos a todo el mundo que estábamos “casados” y nos tuvimos que inventar algunos detalles sobre nuestro “enlace”.
A la mañana siguiente nos encontramos al resto de integrantes de la organización. Por un lado estaba Emelie, la segunda co-directora. Era de origen sueco y vivía en Bali desde hacía un año y medio. Hablaba muy bien indonesio y gracias a ella pudimos descubir muchos secretos de la cultura balinesa. Había otros cuatro voluntarios con nosotros: Yating, una chica china que se fue a los dos días de llegar nosotros y a quien casi no pudimos conocer, Felix, alemán que acababa de terminar sus estudios, Jaime, una americana que había estado durante un tiempo en Australia, y Shirlie, otra americana que se dedicaba a la danza. Por último, conocimos a los dos empleados del centro: Kadek, la cocinera, y Agus, el señor para todo.
El primer día Emelie nos explicó las reglas de nuevo. Reglas de sentido común para la convivencia en el centro, reglas de la organización de la ONG y reglas de convivencia con los niños y vecinos de los pueblos de al lado. Las reglas eran aceptables, como por ejemplo no llegar borracho al centro o fumar delante de los niños, pero había una regla en especial que me tocó un poco las narices y que llevaba un poco mal. Al estar al lado de un pueblo musulmán, teníamos que vestir de forma discreta, es decir, sin enseñar mucha carne porque allí una pierna no es sólo una pierna. Lo que más me fastidiaba del asunto es que teníamos una piscina en el centro y la playa al lado y si me quería bañar tenía que hacerlo vestida, ya que el bikini se considera como una prenda ultra-mega-sexy-de-la-muerte-dios-me-pille-confesado-si-veo-una-teta. Me fastidaba que hiciera un calor sofocante y tener que andar con estas tonterías que, además, eran un incordio porque cuando no era el pantalón que tiraba hacia el fondo, era la camiseta que se subía. Al final, con tanto incoveniente acabé por pasar de bañarme. Me parecía una injusticia porque los chicos podían bañarse como quisieran.
Volvamos a temas más alegres: los niños. IHF recibe a unos cien niños cada semana, quienes asisten al centro tres días. Dos días tienen clase de inglés y matemáticas y un tercero un curso de informática de usuario. Los niños van por la mañana al colegio público y por la tarde vienen a IHF. A partir de las 12 el centro empieza a llenarse de niños y, entonces, ya es imposible concentrarse en las tareas de trabajo online. Unos quieren que juegues con ellos, otros que los enseñes vídeos de dibujos animados en Youtube, otros quieren enseñarte las coreografía que han aprendido del último grupo de moda indonesio, etc, etc… Al principio, como no nos conocían, nos miraban un poco de soslayo y nos preguntaban tímidamente cómo nos llamabámos y de donde veníamos. Al final, cuando ya tenían mucha confianza con nosotros, sólo querían que los prestásemos atención. Yo creo que no estaban muy acostumbrados a jugar con adultos y era toda una novedad para ellos.
Vídeo de Mery y Melinda bailando Brand New Day de Cherry Bell (la coreografía original del grupo aqui)
Para las clases, Emelie nos asignó a Fred y a mí tres grupos:
La clase de los pequeñines. Eran siete niños y niñas entre cinco y seis años. Eran todos un encanto y les gustaba ir a clase, pero había que tenerlos entretenidos contínuamente. En cuanto te despitabas un momento empezaban a perder la concentración y montaban alboroto. Que si uno se subía a la mesa a ver qué hacía el otro, que si uno se iba al baño y otro a por agua, que si uno había quitado un lápiz a otro, etc, etc. El mejor método que encontramos para motivarlos fueron las pegatinas y los vídeos de Youtube. El primero que acabara de copiar las palabras de la pizarra ganaba una pegatina para su colección. Y los vídeos de Youtube para aprender vocabulario cantando hacían milagros 🙂
El segundo grupo era una clase bastante numerosa, unos veinticinco niños y niñas en total entre diez y once años. Este grupo también era bastante bueno, pero sucedía una cosa curiosa. Dentro de la clase había subgrupos: niñas hindúes, niños hindúes, niñas musulmanas y niños musulmanes. Ya nos habían advertido que las dos comunidades vecinas no interaccionaban entre ellas y que no se llevaba muy bien, pero nunca pensamos que esto fuera extensible a los niños. Una pena que no aprovechen esta oportunidad para integrar las dos culturas.
El tercer grupo era una clase de ocho niños y niñas entre nueve y diez años. Esta era la clase “chunga” del centro, de la que todos los voluntarios echaban pestes y de la que ya nos habían advertido las co-directoras. La actitud de esta clase era malísima: desinterés total, falta de motivación, falta de educación, falta de compañerismo, etc, etc. El problema es que había un grupito de cuatro niñas que tenían amedentrados al resto de compañeros y que los influían para mal.
Nuestra primera clase fue con el grupo de “los cabroncetes”, como yo los llamaba. El centro seguía un temario y nuestra misión era explicarles los pronombres posesivos en inglés. Fred, empezó a preparar la clase y tuvo la magnífica idea de utilizar Google Translator, pero ¡sorpesa! Google Translator nos decía que “Yo” era “Saya”, “Mi” se traducía como “Saya” y, por supuesto, “Mío” era “Saya” en indonesio. Digamos que el indonesio es un idioma al que le gusta simplificar, muy útil cuando lo estás aprendiendo, pero un horror cuando intentas explicar a niños conceptos que no existen en su propio idioma. La cosa iba a estar difícil y más explicar conceptos de gramática sin hablar su idioma. Dimos la clase lo mejor que pudimos y supimos y, al menos, tuvimos a Emelie como apoyo en el fondo de la clase. Lo peor de todo fue la actitud de los niños. No contestaban a nuestras preguntas, por lo que no sabíamos si no lo habían entendido o que pasaban de nosotros literalmente. Intentábamos hacer un ejercicio y se ponían a hablar entre ellos ignorándonos completamente. La líder de la banda me dijo en un inglés comprensible: “Seño, ¿cuándo te vas a casa? Cuando te vayas a casa yo me pondré contenta.”. ¡Hijos de la gran chingada! Fred y yo acabamos nuestra primera clase super desanimados, pero Emelie nos dijo que no nos preocupáramos, que sólo habían actuado así para ponernos a prueba. Que a la voluntaria anterior también le habían hecho la vida imposible, pero que al final habían reconocido que les gustaba.
Las siguientes clases también fueron un mano a mano con ellos. Intentamos por todos los medios motivarlos de distintas formas, incluso preparamos un juego tipo jungle-speed con los pronombres. Había dos equipos, un totem de madera en el medio y dos tacos de cartas. Cada jugador tenía que dar la vuelta a la carta y si su carta coincidía con un pronombre o adjetivo posesivo de la misma categoría que la de su adversario, el primero que cogiera el totem se llevaba un punto. Parece ser que el juego les gustó, pero no fue suficiente para que mostraran un poco de respeto por nosotros. Uno de los días, había examen, y como no les apetecía pensar se pusieron todos de acuerdo para rellenar todos los huecos del ejercicio con el mismo pronombre. Así contínuamente, hasta el día que me cansé. Los que me conoceis, sabeis que por las buenas soy muy buena, pero que por las malas nadie me gana. Uno de los días, llevabábamos media hora para hacer un ejercicio muy sencillo. Intentamos por todos los medios que participaran, que lo entedieran, pero nada parecía funcionar. Cansada de ellos, le dije a Fred: “Recoge todas las cosas que nos vamos de la clase”. Y así fue, nos marchamos sin decir nada a la zona común donde los voluntarios están normalmente. Le dijimos a la co-directora que habíamos abandonado la clase y esta nos dijo que nos habíamos pasado un poco, que teníamos que haberla avisado a ella para que hubiera puesto orden. Fred y yo le comentamos que no nos parecía bien, ya que los niños tenían que aprender a respetar a los voluntarios sin su intervención. Al cabo de diez minutos, se presentó en la sala la “líder de la banda” preguntando por qué nos habíamos ido. Le explicamos que como ellos pasaban de nosotros, nosotros habíamos decidio pasar de ellos. Con cara de “casi arrepentimiento” nos dijo que prometía portarse bien. Le preguntamos que si sólo ella iba a portarse bien o también el resto. No contestó que todos. Volvimos a clase y tardamos cinco minutos en hacer el ejercicio. Dejamos a la co-directora con la boca abierta, ya que era la primera vez que veía algo así.
Por suerte, con el resto de clases la experiencia fue mucho más agradable y satisfactoria. Algunos días, lo pequeños me pedían que no se acabara la clase todavía y que le enseñara más cosas o que siguiéramos jugando a “ahorcado”. De hecho, “ahorcado” es un método muy eficaz para hacerles aprender vocabulario nuevo sin que se den cuenta.
Con los mayores pasó algo parecido. Había bastante niños y niñas con sed de conocimiento que te hacían una y mil preguntas en cuanto había algo en la pizarra que no entendían. Pero lo que más me gustó de este grupo fue el compañerismo. Obviamente, teníamos la barrera del idioma y, aunque Google Traslator era nuestra tabla de salvación a veces no estaba muy fino. Lo bueno es que sólo hacía falta que un niño de la clase entendiera lo que estábamos explicando para que se lo explicara al resto en indonesio y así compartir la información con todos. Era un lujo trabajar así y sobre todo muy eficaz, porque las clases podían avanzar a buen ritmo.
Los sábados era un día singular en el centro, porque era el día de las actividades especiales. Las co-directoras pedían a los voluntarios que organizaran alguna actividad especial con los niños. Podía ser enseñarles a los niños un hobby o simplemente algo nuevo para ellos. Lo bueno es que Fred había viajado con la slackline y parecía la actividad perfecta: sólo necesitábamos dos árboles, un terreno plano y niños 🙂 Durante las clases les explicamos en qué consistía el slackline y les enseñamos vídeos donde otros niños de su edad practicaban esta actividad. Las reacciones fueron muy diversas: caras de incredulidad, niños que nos preguntaban que si podían probar ya, otros muy atrevidos y los que nos decían que no serían capaces de hacerlo.
Unos días antes del sábado dimos una vuelta en los alrededores del centro para buscar el sitio adecuado donde instalar la slackline. Los árboles no podían estar muy alejados porque la cuerda que teníamos era corta. Al final, encontramos el sitio perfecto al lado de la playa y empezamos a montar el chiringuito para ver si los árboles estaban a la distancia correcta. Poco a poco fueron apareciendo niños del pueblo, que nos observaban con cara de “A ver por donde nos salen esta vez los blanquitos estos”. Fred empezó a caminar sobre la slackline y los niños miraban con recelo. Les preguntamos que si querían probrar, pero todos nos decían que no. Al final, hubo una valiente y, a partir de ese momento, fue el caos total. Todos querían subirse a la cuerda al mismo tiempo o intentaban desconcentrar al que estaba arriba asustándole o se sentaban en la cuerda o la hacían vibrar a posta para que el que estaba caminando por ella se cayera, etc, etc. Estábamos tres adultos para una veintena de niños y ¡no dábamos a basto! Una hora estuvimos intentando contenerlos y explicándoles que sólo uno podía estar en la cuerda, pero aquello fue una batalla campal. Tras casi una hora, Felix, Fred y yo estábamos exhaustos, así que decidimo que mejor recoger la slackline y guardarla.
De esta experiencia sacamos nuestras conclusiones y decidimos que había que poner reglas en la actividad del sábado. Por un lado pondríamos un “perímetro de seguridad” para que los niños no se acercaran a la slackline de menos de un metro y, por otro, pondríamos una silla para poder subir a la slackline. Así asociarían la silla a la cuerda y no tendríamos a tres niños intentando subir a la vez.
La experiencia del sábado fue un éxito. Incluso hubo un par de niñas que consiguieron dar unos pasos sin ayuda. Aquí está el vídeo de lo que dio la mañana:
Pero no todo así de interesante en el centro, también había que hacer el trabajo internacional. Para IHF, y para otras ONGs, los voluntarios son una fuente de ingreso y es por eso que hay varias modalidades para ser voluntario. Por un lado, está la fórmula barata (75 USD (57.75EUR) por semana y por persona), en la que se da clases a los niños pero también hay que hacer cuatro horas diarias de trabajo internacional. La segunda opción, que es la fórmula cara (150 USD (115.50EUR) por semana y por persona), sólo se dan clases. En ambos casos el alojamiento y la comida están incluídos.
El trabajo internacional consistía en hacer tareas administrativas para la asociación, todas online. Nosotros formábamos parte de cuatro grupos:
OOTT: postear anuncios para conseguir voluntarios y co-directores
Universidad: para establecer relaciones bilaterales con las universidades y organizar programas
Captación de fondos: su nombre lo indica todo
Comunicación: teníamos que escribir una entrada semanal para el blog de IHF y generar contenido multimedia, como por ejemplo vídeos.
La verdad es que estas actividades eran un poco rollo y no daban mucho lugar a utilizar la imaginación, excepto en el departamento de comunicación. El trabajo en OOTT y Universidades consistía en spamear en foros y páginas web con anuncios relacionados con ONGs. Había que publicar de forma constante anuncios para encontrar voluntarios y co-directores, y simplemente era copiar y pegar una plantilla. Fred y yo no estamos muy acostumbrados a trabajar de esta forma, ya que nuestros trabajos nunca han sido mecánicos, si no más bien de pensar, por lo que nos resultaba muy tedioso.
Hablando con Emelie, nos dimos cuenta de que los co-directores tenían que hacer tareas de comprobación muy repetitivas todas las semanas y que podían ser fácilmente automatizadas mediante scripts. Le propusimos implementar scripts para aligerar su carga de trabajo en vez de hacer nuestras tareas rollo. Al principio nos dijo que no podía ser, ya que en IHF eran muy estrictos con el trabajo de los voluntarios, y además no les gustaba hacer excepciones. Le dije que no me importaba, que haría un script para automatizar el envío de emails a los sponsors en los ratos que me quedaran para que viera los resultados.
Al ver cómo funcionaba y el tiempo que se ahorraba, habló con su superior y a duras penas consiguió convencerle para que pudiéramos automatizar los chequeos de varias hojas excel que tenían que revisar a mano cada semana. Lo que antes les tomaba un par de horas de trabajo a la semana, se había convertido en una tarea de cinco minutos, ya que sólo había que apretar un botón. Emelie quedó encantada y Fred y yo nos reíamos porque nos parecía increíble que todavía se pudiera impresionar a alguien con un script. ¡Es lo que tiene estar rodeados de informáticos siempre!
Esto nos lleva a una reflexión sobre la forma de trabajo de IHF. Para entender la forma en que se hacen las cosas en IHF hay que tener en cuenta que la organización basa su trabajo administrativo en voluntarios. Los co-directores cobran muy poco, una media de 70 USD (53.90EUR) al mes, por lo que la rotación de responsables es muy alta. No es sólo que su sueldo sea bajo, si no que cada día tienen que lidiar con muuuuucha mierda, por lo que hay co-directores que dimiten al poco tiempo de estar en el cargo. Este hecho y que en el pasado ha habido personas que han sido deshonestas y han perjudicado mucho la reputación de la organización, ha conseguido que, tanto Carol Sasaki como el director responsable de todos los centros, no se fíen de nadie y sea casi imposible que tomen en cuenta las iniciativas propuestas por los nuevos co-directores. Además, todo el trabajo es chequeado dos veces por personas situadas en distintos centros, por lo que hay tanta redundancia que el tiempo se emplea más en comprobar que los otros han hecho su trabajo en vez de invertirlo en actividades más provechosas. No trato de criticar la forma de trabajar de IHF, ya que me parece muy bien que varias personas controlen ciertos aspectos, como los gastos corrientes y que nadie roba dinero, pero en otros me parece absolutamente ineficaz y sugeriría que repensaran la forma de trabajar. Por ejemplo, nos parecía una pena que desaprovecharan los conocimientos informáticos de Fred y míos sólo porque no están dispuestos a hacer excepciones.
Otra de las reflexiones sobre IHF es que en teoría su forma de funcionamiento parece idílica, pero en la práctica no se adapta al mundo real. La meta principal de Caral Sasaki era que todo el dinero donado se invirtiera en los niños, tratando de gastar lo mínimo en gastos administrativos o en sueldos de empleados del centro. Esto lo ha conseguido gracias al trabajo de los voluntarios, pero hay algo que falla. El problema es que la mayoría de los co-directores están como mucho un año en el cargo y esto hace que sea imposible establecer relaciones duraderas con el entorno. Sin ir más lejos, la cultura balinesa se basa completamente en las relaciones personales y no hay forma de conseguir nada si no estás aceptado e integrado socialmente en ella. Como en el centro de IHF de Bali han desfilado demasiados co-directores, los jefes del pueblo musulmán e hindú ya no quieren hacer el esfuerzo de conocer a otro co-director más. Este hecho dificulta mucho la tarea de los co-directores, ya que no tienen aliados fuertes dentro del pueblo que podrían facilitarle mucho la vida en casi todos los aspectos.
Y bueno, esto es todo. Aquí está mi opinión sobre la expericiencia, así que si alguien se anima, ya sabe…
Je commence par la vidéo : à regarder avant ou après avoir lu le récit, je vous laisse choisir :
Perth, c’est 1 million d’habitants dans une ville de 5000km². Le logement standard, c’est la villa avec jardin et piscine et le moyen de locomotion, la voiture. Ici les gratte-ciels du centre ville sont construits plus pour le prestige que pour le manque de place. L’urbanisme suit le même schéma : des grandes rues droites et larges, où deux « convois exceptionnels » pourraient se croiser sans problème, séparé par un terre-plein parfaitement inutile, des parcs, la plupart du temps inutilisés, dans chaque quartier, et quelquefois des trottoirs, inutilisés eux aussi. Comme alternative à la voiture, il y a le train : très rapide, jamais bondé et toujours à l’heure, le bus, qui donne l’impression d’avoir été conçu uniquement pour les écoliers et les collégiens, et le vélo avec ses pistes cyclables au bord des autoroutes, là où en Europe on mettrait la bande d’arrêt d’urgence.
Au niveau particularités géographiques, il y a l’océan d’un côté et le désert de l’autre (séparé quand même par un peu de bush), et surtout la Swan River. C’est plus qu’une simple rivière, c’est presque une mer intérieure, d’ailleurs l’eau y est salée et on y trouve des coquillages et des méduses (qui étrangement ne piquent pas). C’est vraiment le poumon de la ville : on y trouve un nombre impressionnant de bateaux de plaisance, kayaks, dériveurs, jetskis, et bien sûr kitesurfs. Les berges sont agréables et bordées d’espaces verts et de pistes cyclables, et on y trouve même de quoi faire de l’escalade : vers Pelican Point des falaises tombent à pic dans l’eau permettant d’escalader sans corde, la chute étant sanctionnée par une baignade (dans le jargon des grimpeurs, on appelle ça le Deep Water Soloing).
C’est dans cette même rivière que j’entamerai ma plus courte carrière : quelques jours après mon arrivée, je commence à travailler comme prof de kitesurf chez Soulkite, entreprise française qui s’est raflée une bonne partie du marché en proposant des prix plus raisonnables que la concurrence : 80AUD (56.80EUR)/h, et oui on est en Western Australia (WA) et le coût de la vie est tout simplement deux fois plus élevé qu’en France. Le boulot est intéressant : les élèves sont le plus souvent détendus (même si certains ont un peu d’appréhension et tous motivés. Le rythme de progression est très variable (d’un facteur de 1 à 5), mais il n’y a jamais de blocage face auxquels ont ne peut pas venir à bout. Et cerise sur le gâteau, à 35AUD (24.85EUR) de l’heure, je gagne plus à l’heure qu’en tant qu’ingénieur en France.
Mais c’est sans compter le facteur principal de ce boulot : le vent. Perth est une excellente région pour pratiquer le kitesurf : il y a du vent au moins 4j par semaine, et en général les gens sortent du travail à 16h, ce qui permet de faire une session de kite après le boulot. Cependant, si 4j de vent par semaine est plus que suffisant pour pratiquer, pour gagner sa vie en enseignant, c’est limite, surtout si les jours sans vent tombent le weekend. En effet, contrairement à d’autres destinations (par exemple Dahkla ou Ras Sudr), personne ne vient à Perth pour apprendre le kite, les élèves sont des locaux qui ne sont disponibles qu’en fin d’après-midi et le weekend.
Donc 35AUD (24.85EUR)/h si on ne peut travailler que 10h par semaine, avec en plus la contrainte de devoir être disponible 7j/7, le mythe du boulot cool qui paye bien s’écroule vite. Tous mes collègues ont un autre boulot en complément : « enseigner » le Stand Up Paddle sur eau plate (si on peut parler d’enseignement tant le Stand Up Paddle sur eau calme est le sport où l’on est debout sur une planche le plus facile que l’on puisse imaginer), jardinier, ou mineur en intérim.
Ici ce sont les mines qui font vivre la ville. Rien à voir avec Germinal : les salaires sont très élevés, autant pour les emplois peu qualifiés, que pour les emplois qualifiés. L’Oil&Gas est le second secteur d’activité. Là aussi c’est jackpot : un ingénieur IT gagne autour de 120 000AUD (85,200.00EUR)/an, un ingénieur spécialisé dans l’upstream (la collecte du pétrole), le double.
Je loge chez un couple d’amis installé depuis 3ans sur place, qui possède une grande maison avec piscine, le luxe, mais ici c’est le standard. Afin d’aider mon pote, je lui propose de l’aider à démonter un vieux barbecue en briques qu’il n’utilise pas, lui préférant le BBQ à gaz (4 brûleurs, le minimum en Australie).
Nous chargeons la voiture de briques direction la déchetterie. Malheureusement les briques ne sont pas recyclables et il faut payer 40AUD (28.40EUR) pour s’en débarrasser Mais la sortie sera productive, nous nous arrêtons devant une pile de planches de bodybord et de windsurf que les gens ont jeté. On y trouve deux bodyboards en état correct et pas trop sales, et nous filons direction la plage de Scarborough. Les vagues y sont idéales pour le bodyboard : proches du bord, creuses et courtes, en surf ça serait une galère, mais en bodyboard c’est excellent. Il ne nous manque que les palmes qui permettent de se propulser à une vitesse suffisante pour prendre les vagues, mais heureusement on a pied, ce qui nous permet de prendre les vagues en se poussant contre le fond.
Quelques jours plus tard, Pierre, un autre ami venu en vacances en Australie nous rejoint suivi de près par Marta.
Tous les 3 nous voyons nos premiers kangourous dans l’île de Herisson Island, puis nous visitons Whiteman Park, qui paraît-il est LE lieu pour observer les animaux sauvages. Tout ce que nous voyons, c’est l’ombre d’un wallaby s’enfuyant. Mais c’est vrai que nous entendons de nombreux serpents cachés dans le Bush.
Nous allons également au sud de Perth, voir la superbe plage de Safety Bay, qui ressemble à une grande piscine d’eau cristalline, et à Rockingham, paraît-il un haut lieu du snorkeling (Palme-Masque-Tuba). L’eau y est trouble, les coraux ternes et il n’y a pas tant de poissons que ça, mais la rencontre fortuite avec une raie manta compense largement tout ça. En rentrant nous passons par Mandurah, joli ville balnéaire où n’y a pas grand chose à faire, si ce n’est sauter d’un pont. Je suppose que çe pont a été choisi par les locaux pour son petit prix : l’amende pour sauter depuis le pont n’est que de 100AUD (71.00EUR), ce qui n’est pas cher comparé au montant des amendes habituelles en WA. Et enfin nous visitons l’AQWA, joli aquarium à Perth.
Mais l’endroit le plus beau à voir dans le coin est sans conteste Rottnest Island, baptisée ainsi en raison d’un petit marsupial que les premiers colons hollandais ont pris pour des rats (Rott en hollandais). Pas donné : 84AUD (59.64EUR) par personne pour l’aller-retour en ferry (2×10 miles nautiques) et la location de vélo. Mais les plages y sont magnifiques, avec de jolis spots de surf (mais je n’imagine pas le prix de la location d’une planche de surf), et surtout des superbes spots de snorkeling. Nous y sommes allé une journée sans vent, ce qui est bien pour le snorkeling, mais ce qui rend aussi la chaleur plus difficilement supportable.
Nous fêtons, à l’aide d’un cup cake géant contenant l’équivalent de 130 morceaux de sucre, qu’Aye Chan a ramené spécialement de Melbourne où elle était en formation, l’anniversaire de Marta, à la maison, au resto, et au karaoké privé!
Et enfin, le clou de ces vacances, le weekend à Lancelin, petit village de pêcheurs à 1h en voiture de Perth. Nous y sommes allé tous les 5, et avons loué une villa, d’ailleurs semblable à celle de nos amis à Perth. La visite incontournable, mais pas inoubliable, ce sont les Pinnacles : des piliers rocheux formé d’empilements de roches calcaires. Sympa car on y a fait les cons mais sinon ça n’a rien d’exceptionnel. Nous visitons également les dunes de sable blanc. Sable non seulement blanc, mais aussi très fin : ce qui fait qu’avec le vent, ça pique les yeux. Et bien sûr la plage de Lancelin et sont spot de kitesurf. C’est le spot parfait : d’un côté du vent offshore (qui va vers le large) et de l’eau à la surface lisse pour les figures (le freestyle), au large des roches et des coraux qui lèvent de jolies vagues, que l’on peut surfer en kitesurf, et de l’autre côté du vent on-shore (vent venant du large) levant de petites vagues parfaites pour débuter en bodyboard.
Comme on ne peut pas tout avoir, il y a aussi un côté inquiétant lorsqu’on surf les vagues au large : les rochers ont l’air coupants, et on a pas envie de tomber en face d’eux avec une grosse vague arrivant derrière soit.
Le spot est accessible aux débutants, mais seulement du côté on-shore. Cependant, étant donné la configuration en pointe, lorsque, en venant du côté on-shore, on passe la langue de sable, on se retrouve du côté off-shore. C’est ce qui est arrivé à un débutant une heure avant la tombée de la nuit. Et comme il a beaucoup de mal à contrôler son aile, il ne fait que dériver dos au vent vers le large. Contrairement à la Côte d’Azur, le plan d’eau n’est pas constellé de bateaux. Le gars est tout seul et est beaucoup trop loin pour rentrer à la nage. En kitesurf, je peux sans trop de difficulté aller le chercher et le ramener, à condition qu’il abandonne son aile. Venant juste de ranger mon matos je pars me ré-équiper Pendant ce temps Marta voit trois ailerons au large. Ca demande réflexion, car debout sur la planche aucun problème, mais pour rentrer avec le gars, nous allons devoir nous faire traîner en « nage tractée » : se faire tirer par l’aile avec le corps dans l’eau. Heureusement, pendant ce temps une autre personne a trouvé un bateau, et est déjà en route pour aller chercher le gars qui s’en sortira juste un peu fatigué, et avec tout son matos. Finalement ces trois ailerons sont certainement des dauphins, les requins chassent seuls et leur ailerons décrit une ligne droite. Là on avait trois ailerons entrant et sortant de l’eau. Enfin dans le doute ça donne pas envie de se mettre à l’eau.
Juste avant de partir, nous avons la chance de pouvoir assister à un concert gratuit de John Buttler Trio. C’est un artiste de Fremantle, ville voisine de Perth, mais très différente. Ici il y a un semblant d’Histoire, quelques artistes, ce qui fait que la ville vibre d’une tout autre manière. Le concert est destiné à protester contre le projet de port pétrolier dans la zone des Kimberley. Le problème est simple : cette zone, sanctuaire des baleines et de la vie marine en général contient d’importants réservoirs de gaz naturel que bien sûr les australiens comptent exploiter. Pour traiter et transporter le gaz extrait, deux options : construire un terminal au bord, ou mettre en place une usine flottante. Dans le premier cas, le terminal serait sous la responsabilité de l’état de Western Australia, dans le second, l’usine (et les impôts qu’elle payera) serait sous la responsabilité de l’Australie. Du coup le gouverneur (certains disent propriétaire) de WA, Mr Barnett, pousse pour la solution du terminal gazier, qui malheureusement est celle qui a le plus d’impact sur la faune et la flore locale.
Plus d’infos sur : http://www.wilderness.org.au/kimberley
C’est donc en compagnie des habitants de Perth et de Fremantle, dont d’ailleurs une grosse proportion travaille pour l’industrie du Oil&Gas, que nous assistons à ce concert militant. Ça me fait le même effet que lors du Big Reggae Festival sur la Côte d’Azur, on se demande comment ça se fait qu’il y ait autant de monde, alors que l’on est dans une région très conservatrice.
La veille de notre départ pour l’Indonésie, Vincent et son pote Sam, me proposent un downwind entre Scarborough et Pinaroo. En downwind en kitesurf consiste à garer une voiture à un point A, une autre à un point B, et, au lieu de faire des allers-retours devant la même plage comme on fait d’habitude, de descendre le vent dans le dos le long de la côte, et revenir à son point de départ en voiture (ou encore mieux, en transports en communs lorsque c’est possible). C’est une excellente manière de visiter un segment de côte et ça permet de jouer dans les vagues, sans avoir à se soucier à remonter au vent après avoir surfé une vague. Ce downwind se termine par un long bord menant à une minuscule île de 4 mètres carrée, où nous avons juste la place de nous asseoir tous les 3 pour se reposer avant d’attaquer le bord final.
Annexe : spots de kitesurf à Perth
Le vent dominant à Perth est le vent de Sud-Ouest, appelé Fremantle Doctor. Il commence à souffler en général en début d’après-midi et se casse la gueule plus ou moins tard (des fois en début de soirée, des fois à la tombée de la nuit)
Pinaroo : c’est pas le meilleur spot, mais il avait l’avantage d’être le plus près de la maison de Vincent. On y trouve un plan d’eau clapoteux et un vent side-shore. En remontant (bien) au vent, on tombe sur la petite île du downwind.
Scarborough : vent side-shore également, mais il y a des vagues. Malheureusement, elles ne sont pas parfaites : elles déferlent un peu trop près du bord et il y a du monde (surfeurs, baigneurs). C’est la plage de l’océan la plus proche du centre-ville
Apple Cross : sur la rivière Swan. Le vent y est side-shore, et le plan d’eau est plat. C’est pas mal pour le freestyle, même si le vent y est plus irrégulier que sur l’océan. Il est également plus faible que sur l’océan, il arrive même parfois que le vent rentre sur l’océan, mais pas sur la rivière. On y a pied sur les 100 premiers mètres, ce qui fait que c’est le spot préféré des écoles et des débutants.
Point Walter : parfois à Perth, le vent souffle de l’Est. Dans ce cas, il souffle le matin de 6h à 11h, et c’est à Point Walter qu’il faut aller. C’est une grande langue de sable sur la rivière, et on peut d’ailleurs sauter par dessus facilement, tant qu’il n’y a personne de l’autre côté. Puisque c’est le seul spot exploitable en vent d’Est, il y a vite du monde.
Woodman’s Point, appelé Woodie par les locaux. J’ai gardé le meilleur pour la fin. C’est en fait 3 spots en un : d’un côté une baie on-shore, séparé par le parking et une digue d’une plage de quelques centaines de mètres side-shore, elle-même séparée par une pointe de sable et de rochers d’un spot off-shore, paradis des freestyleurs. Inutile de dire qu’on allait directement au spot off-shore, après avoir décollé de la plage side-shore. Revers de la médaille, puisque c’est bien, il y a du monde.
Nota: Esta entrada ha sido escrita por Fred. Traducción del texto en francés. Es por eso que hay tantas referencias al kitesurf 🙂
Perth tiene un millón de habitantes y la ciudad ocupa 5000 km². ¿Por qué tan pocos habitantes y una ciudad tan extensa? Esto es porque el alojamiento típico consiste en una casa con jardín y piscina y el medio de transporte más utilizado es el coche. En Perth, construyeron los rascacielos más por el prestigio que por razones prácticas o por la falta de espacio. Las calles en Perth son anchas y rectas, con carriles separados por una mediana grande e inútil, con parques grandes y vacíos y con aceras que no sirven para nada porque nadie camina en ellas. La alternativa al coche es el´tren: rápido, puntual y sin grandes aglomeraciones, aunque parece que sólo lo utilizan estudiantes. Otra alternativa es la bici y los carriles especiales para bicis que se pueden utilizar en plena autovía. Desiertos también.
En cuanto a particularidades geográficas, por un lado está el océano y por otro una pequeña franja de vegetación colindante al desierto. Por Perth pasa el río Swan, que más que un río parece el mar, ya que el agua está salada y en le río se pueden encontrar conchas y medusas (que no pican). El río Swan es el pulmón de la ciudad y el mayor centro de recreación, con barcos, kayaks, jetskis, kitesurfers, … Los márgenes del río son agradables, con parques y carriles bici, donde incluso se puede escalar. En Pelican Point hay paredes de piedra donde se puede escalar sin cuerda, pero en la caída el baño está asegurado 🙂
Fue en este río donde Fred desarrolló su carrera profesional más corta. A los pocos días de su llegada a Perth, empezó a trabajar como profesor de kitesurf para Soulkite, una empresa francesa que había conquistado el mercado bajando los precios de las clases a 80 AUD (56.80EUR) la hora. Y ¡sí señores, estamos en el oeste de australia!, donde el costo de la vida es el doble que en Francia y ya ni digamos en España. El trabajo era interesante, los alumnos estaban relajados normalmente y todos estaban motivados. El ritmo de aprendizaje de los alumnos variaba, pero nunca un alumno se estancó o decidió no seguir. Y lo mejor de todo eran los 35 AUD (24.85EUR) por hora que se ganaba, más que un ingeniero en Francia. Se podía considerar que este sueldo estaba muy bien, sin tener en cuenta el factor principal de este trabajo, que es el viento. Perth es un sitio estupendo para hacer kitesurf, ya que hay´viento al menos cuatro días por semana y la gente sale del trabajo sobre las cuatro de la tarde. Sin embargo, para poder vivir de este tipo de actividad no es fácil, sobre todo si durante el fin de semana no hay viento. Esto es porque Perth no es un destino para el kite como el resto, por ejemplo Dahkla o Ras Sudr, donde la gente va exclusivamente de vacaciones para tomar cursos de kitesurf baratos. Los alumnos de Perth son personas que viven y trabajan en la ciudad, por lo que sólo están disponibles para los cursos durante el fin de semana o a última hora del día.Entonces, 35 AUD (24.85EUR) por hora, pero sólo trabajando 10 horas por semana y encima teniendo que estar disponible 7d/7, hace que el mito de trabajo “guay” caiga por su propio peso. Todos los compañeros de Fred tenían un segundo trabajo. Unos trabajaban como jardineros, otros como instructores de Stand Up Paddle, etc.
En Perth, la economía y status de la ciudad se consigue gracias a la minería y extracción de gas.Absolutamente nada que ver con la realidad que nos encontramos en Potosí, Bolivia. Los sueldos son muy altos, tanto para trabajadores cualificados como para los no cualificados. Para que os hagais una idea, en Perth un ingeniero IT gana unos 120000 AUD (85,200.00EUR) al año, pero un ingeniero especializado en upstream (colecta de petróleo) gana el doble.
La idea de ir a Perth se concretizó gracias a que una pareja de amigos de Fred viven allí desde hace tres años, Vincent y Aye Chen. Nos recibieron en su casa y nos trataron de maravilla, tanto que nos hicieron sentir como en casa. Su casa es la típica casa de Perth, grande y con jardín y piscina, para nosotros todo lujo, pero el standard en WA.
El primer fin de semana, para echar una mano a Vincent, Fred ayudó a desmontar una barbacoa de ladrillos, ya que el estándar australiano es la barbacoa de gas con cuatro quemadores (el estricto mínimo 🙂 ). Llevaron todos los ladrillos al basurero y les tocó pagar 40 AUD (28.40EUR) para poder dejarlos allí, ya que los ladrillos no se reciclan. Al menos, no todo fue desembolso, y algo productivo consiguieron de la visita: un par de planchas de bodyboard de segunda mano. No perdieron el tiempo en probar los “juguetes” nuevos, ya que se fueron en seguida a la playa de Scarborough a probar los bodyboards :). Por lo visto las olas eran perfectas.
Al poco tiempo de la llegada de Fred, Pierre llegó a casa de Vincent y Aye Chen, otro amigo de la universidad. Yo tampoco tardé mucho en llegar y durante quince días estuvimos los cinco juntos. Vincente y Aye Chen trabajaban durante la semana y nosotros tres turisteábamos.
Fred, Pierre y yo recorrimos la isla de Herisson y el parque Whiteman. Por lo visto es el mejor lugar para ver animales salvajes, pero todo lo que pudimos ver fue un wallabie que salió disparado en cuanto nos escuchó. Sin embargo, pudimos oír perfectamente a las serpientes que reptaban entre los matorrales. No quisimos molestarlas mucho por si a caso.
También visitamos el sur de Perth, donde pudimos bañarnos en el agua cristalina y fresquita de Safety Bay. Cogimos las aletas y las gafas de bucear para hacer una visitilla a los peces de Rockingham. Peces no había muchos, pero tuvimos un encuentro fortuito con una raya. También Fred y Pierre hicieron un poco el cabra saltando junto otra gente de un puente en Mandurah. Cuando se iban, se dieron cuenta de que había un cartel diciendo que estaba prohibido. Al menos la multa no era muy cara para los estándares de Western Australia, sólo unos 100AUD (71.00EUR)…
Pero el mejor lugar para visitar, ver y disfrutar en los alrededores de Perth es la Rottnest Island, cuyo nombre proviene de los holandeses, que confundieron un animalillo marsupial con ratas. Sin embargo, la visita tiene su precio. 84 AUD (59.64EUR) por persona para hacer la ida y vuelta en barco y por alquilar una bicicleta para recorrer la isla. Aún así, la isla lo vale, porque tiene unas playas preciosas y el paisaje es muy bonito.
Vincent y Aye Chen nos prepararon un fin de semana sorpresa en un sitio que ellos conocían ya, Lancelin. Lancelin es un pueblecito de pescadores, a una hora en coche de Perth, y habían alquilado una casa allí para todo el fin de semana. Aprovechamos el fin de semana para hacer visitillas en los alredores y que los chicos hicieran kitesurf.
Hicimos millones de fotos en unas dunas enormes de arena blanquísima y finísima. Visitamos los Pinnacles, unas formaciones de piedra un tanto curisosas, de las que nadie puede dar una explicación a su formación. Y por supuesto, pasamos tiempo en la playa de Lancelin: unos jugando al volley, otros haciendo fotos, otros haciendo bodyboard y otros practicando kitesurf.
En la playa de Lancelin pudimos vivir un momento bastante “curioso”, por decirlo de alguna manera. Yo volvía de un paseo por la playa, ya casi anocheciendo, y vi que había un chico en el agua, bastente lejos, con la cometa en el agua. Fred y el resto no se habían dado cuenta porque estaban recogiendo todo el material y metiéndolo en el coche. Cuando se lo dije, empezaron a ver que el chico no era capaz de volver a levantar la cometa y que realmente estaba en apuros. El problema era que además se estaba alejando cada vez más y más de la orilla y que no había ningún barco navegando por los alrededores para sacarle de allí. Tras un intercambio rápido entre Pierre, Vincent y Fred, porque ya se estaba haciendo de noche, decidieron que Fred volvería al agua con la cometa y la tabla y que traería al chico de vuelta a la orilla remolcándolo gracias al impulso de la cometa. En estas, yo estaba cerca de la orilla intentando ver qué hacía el chico, cuando vi tres aletas merodeando en el agua. Sin pensármelo un segundo, fui a decírselo a Fred, que se estaba preparando para entrar al agua. No sabíamos si eran aletas de tiburones o delfines y yo, por el sock de ver aletas, no me había fijado si eran aletas curvas o rectas. Las aletas curvas son de delfines y las rectas de tiburones. La cara de Fred era un poema. ¿Entrar al agua sin saber seguro si había tiburones merodeando? Por suerte, alguien había visto al chico en el agua desde el otro lado de la bahía, donde estaban todos los barcos. Un barco le sacó del agua en minutos y asunto arreglado. Todos respiramos tranquilos y Fred más :). Por cierto, si alguno os veis en esta situación, que sepais que los tiburones nunca nada en grupo, siempre en solitario, así que eran tres delfines.
Por el camino, celebramos mi 31 cumpleaños como se debe. Yo soy una devota de celebrar como es debido mi cumpleaños, y esta vez no fue para menos, además los presentes de lo curraron de lo lindo. Hubo un cupcake gigante traído desde Melbourne para la ocasión, hubo zumba, hubo karaoke privado en el barrio chino, hubo regalos, restaurante…¡Así da gusto cumplir años! 🙂
Nuestro penúltimo día en Perth fue muy especial, ¡¡¡¡ fuimos a un concierto gratuito de Jonh Buttler Trio!!!!! Para ver un poco de qué va su música, echa un vistazo a este video.
Los integrantes de Jonh Buttler Trio son de Fremantle, el pueblecito más molón del oeste australiano. Este pueblo está pegado a Perth, pero nada tiene que ver con la capital. En Fremantle se respira ambiente de tranquilidad, buenrollismo y arte en cada esquina, así que no nos extraña que en Fremantle haya grupos tan buenos como John Buttler.
El concierto es en protesta contra el proyecto petrolífero en la reserva natural de los Kimberleys. El problema es el siguiente: los Kimberleys es un santuario para la fauna y flora marina y terrestre, pero también es una reserva bastante grande de petróleo y gas natural que, por supuesto, los australianos van a extraer. Para transportar el gas y el petróleo hay dos opciones. Construir una base en alta mar o construir la base en la orilla. La primera opción es mucho mejor desde un punto de vista ecológico, ya que no se destrozaría el parque con carreteras y otros tipos de deshechos, pero es una opción mucho más costosa. Además, hay otro “pequeño” detalle. Si la base se construye en alta mar, el control lo tiene el gobierno de Australia, pero si se construye en la orilla, entonces el control lo tiene el gobierno de Western Australia.
BP, la empresa encargada de hacer la extracción, ha hecho varias propuestas, casi todas encaminadas a crear la base en alta mar para minimizar el impacto ecológico, pero Mr Colin Barnett, el gobernador de la provincia Western Australia (y algunos dicen que el propietario de WA), se niega porque probablemente tiene intereses económicos en el proyecto. Más información sobre el tema aquí . Por cierto, en la radio australiana pudimos escuchar anuncios del colectivo de enfermeras explicando las razones del por qué se ponían en huelga, qué es lo que querían conseguir y que Mr. Barnett se negaba a empezar una negociación con ellas. La primera vez en mi vida que escuchaba un anuncio de radio con algo así.
En el concierto había muchísima gente y nos lo pasamos muy bien. Fue un punto y final perfecto para quince días estupendos.
Ce post est une traduction du post de Marta, n’étant pas moi-même allé sur la Great Ocean Road.
Mon séjour à Melbourne terminé, il était temps de poursuivre mon voyage dans le sud-est australien. Je quitte mes amis de Melbourne en leur souhaitant bonne chance pour la suite.
L’étape suivante était de faire le trajet entre Melbourne et Adélaïde par la fameuse Great Ocean Road, en passant par le parc national The Grampians. Comme je n’aime pas conduire, j’ai contracté un tour (425AUD (301.75EUR)). J’embarque donc pour une aventure de 3 jours avec Groovy Grape Gateways, une sympathique compagnie qui ne m’a pas déçue.
Le jour du départ, je me lève à 6h pour être à l’heure au RDV dans le centre de Melbourne, où nous attendais Amy, notre guide. Elle avait 26 ans, était australienne, et pleine d’énergie. J’appréhendais de voir avec qui je tombais pour cette excursion, et heureusement il y avait de tout : un étudiant allemand de 19 ans, des trentenaires et un couple de retraités restés jeunes dans leur tête. Quasiment tous étaient en Australie pour des vacances prolongées, certains y étaient pour améliorer leur anglais, d’autres étaient ici pour un mariage ou pour rendre visite à leur petit fils nouveau né et en profitaient pour visiter le pays. Tout le monde venait d’Europe, à l’exception d’un Israélien et d’un couple d’américains qui étaient partis pour un tour du monde de 2 ans. Grâce à un jeu d’Amy, le groupe rompt rapidement la glace.
Le programme était chargé, grosso modo :
Jour 1 : Visite de la cité su surf, visite du phare, visite des koalas, visite de plages, et pour la fin de journée, repas dans un fish&chips et regarder le soleil se coucher sur les « 12 apôtres »
Jour 2 : Visite de sites géologiques historiques, d’une usine de fromage, du musée aborigène, passage par The Grampians et expédition nocturne pour voir les kangourous
Jour 3 : Visite des cataractes McKenzee, et 600km en bus pour arriver à Adélaïde vers 18h.
Jour 1 :
Nous commençons la journée dans la cité du surf, où l’on peut acheter tout le matériel nécessaire à la pratique de ce sport national.
Les marques de surf les plus connues, comme Billabong et Rip Curl, avant de devenir des marques de vêtements internationales, étaient des petites entreprises australiennes locales, qui essayaient de fabriquer des planches plus adaptées aux vagues locales que les planches hawaïennes qui étaient les seules qui existaient à l’époque. Peu à peu, ces marques se sont développées, avant de devenir les multinationales vendant plus de t-shirts que de planches de surf que l’on connait aujourd’hui.
Je pensais qu’on allait visiter une usine de planches de surf, mais toute la production a été délocalisée en Asie. Du coup il n’y a dans la cité du surf, que des boutiques vendant des planches neuves à bon prix. Un peu décevant, sauf si on veut acheter une planche, ce qui n’était pas mon cas. Je suis donc allé à la plage « où tout à commencé » : Apollo Bay.
Ensuite Amy, nous conduit durant une quarantaine de kilomètres et nous explique l’histoire de la Great Ocean Road. C’est une route costale de 243km dans la région de Victoria. Elle a été construite à la main au rythme de 3km par mois. Sa particularité est qu’elle a été construite par les soldats revenant de la première guerre mondiale, faisant de cette route le mémorial le plus grand du monde.
Avant le déjeuner, nous nous arrêtons pour nous baigner et visitons le phare. Les repas étaient en fait des pic-nique à base de salade, fruits et viande. Il fallait aider Amy : couper, peler, préparer… ce n’est pas comme dans le Salar de Uyuni où il y a un chauffeur+une cuisinière. Ce type de repas léger était particulièrement adapté aux températures élevées, facilitant la digestion.
L’après-midi, nous sommes enfin allé voir les koalas ! Après 2 semaines passées en Australie, il était temps. Amy nous amène à un endroit idéal pour les observer, entre les branches d’eucalyptus. Ce sont des animaux qui dorment la plupart du temps, et lorsqu’ils sont éveillés, ils mangent. En effet, la digestion des feuilles d’eucalyptus est un long processus qui consomme beaucoup d’énergie. Nous avons quand même la chance d’en voir quelques uns éveillés:) Il sont si paresseux (ou économes en énergie), qu’ils mangent les feuilles jusqu’à la mort de l’arbre, et n’en changent que lorsqu’il ne reste plus rien à manger. Pour gérer ça, dans les parcs où la quantité d’eucalyptus est limitée, les australiens protègent certains arbres en cours de régénération en entourant leurs troncs avec des sacs plastiques afin qu’ils ne puissent pas y monter. Ils changent aussi discrètement les koalas d’arbres lorsqu’ils dorment (sans que ces derniers s’en rendent compte).
Amy nous explique les particularités des koalas (http://fr.wikipedia.org/wiki/Koala). Ce sont des animaux territoriaux. Les femelles ont un enfant par an, avec une durée de gestation de 35 jours seulement. Mais les nouveaux-nés ne mesurent que 2cm environ, et restent dans la poche de la mère jusqu’à être près pour affronter le monde extérieur (c’est le principe des marsupiaux). L’appareil reproducteur des femelles koalas est très particuliers puisqu’elles disposent de deux vagins.
En tout cas, ils sont si mignons qu’on a envie d’en ramener un à la maison.
Nous continuons notre chemin sur la Great Ocean Road juste aux « 12 apôtres », que l’on voit sur toutes les cartes postales d’Australie. C’est l’archétype du paysage australien : une zone côtière de falaises et de récifs magnifiques, mais dangereux en même temps. Les douze apôtres sont en réalité sept, et son des énormes piliers de roche sédimentaires.
Le meilleur moment pour les regarder est bien sûr le coucher du soleil. Amy nous prépare une surprise à cette occasion : un pic-nique fish&chips (poisson et frites) ! Que demander de plus ?
Jour 2 :
Le deuxième jour commence à 6h du matin. Tout le monde se plaint du fait que c’est pas facile tout les jours d’être un touriste. C’est vrai et personne n’a dit qu’être touriste est facile;-) Profitant de la relative fraîcheur du matin, nous sommes allé voir quelques curiosités géologiques à proximité de la Great Ocean Road. Nous commençons avec le Razorback (la lame), qui est condamnée à disparaître sous l’effet de l’érosion : toutes les 14 secondes en moyenne (cette fréquence fait rêver n’importe quel surfeur), une vague frappe sa base.
Ensuite nous poursuivons par une zone très connue des marins : Shipwreck Coast (la côte des épaves), où plus d’un navire a fait naufrage. Il y a deux problèmes majeurs : la brume et les courants. De plus, en cas de naufrage, les chances de survie sont faibles : aucune plage, juste des falaises d’une trentaine de mètres. Cependant, Amy nous raconte une histoire qui fini presque bien.
Il était une fois un bateau venant d’Angleterre avec comme passagers neuf colons. Ils avaient fait un long et pénible voyage de six mois, en partant de Brighton. Etant à moins de dix jour de Sydney, leur destination finale, ils décident de fêter ça comme il se doit. Mais ils ignoraient que les courants allaient les diriger vers les falaises et la brume, qui fait que lorsqu’on voit les falaises, il est déjà trop tard. Ce qui devait arriver arriva, et le seul qui s’en sorti est un enfant de 9 ans qui par une chance extraordinaire est arrivé à la unique plage qu’il y a des kilomètres à la ronde. C’est une plage complètement cachée au fond d’une calanque. Après avoir récupéré un peu, il décide de retourner sur les lieux du naufrage, voir s’il restait quelqu’un à secourir. Il sauva une fillette d’à peu près son âge et ensemble ils revinrent à la petite plage. Le lendemain, ils escaladèrent la falaise pour sortir de là. A ce point de l’histoire on pensait qu’Amy allait nous dire qu’ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants. Mais non, le gamin resta en Australie à vivre avec ses oncles et la fillette retourna en Angleterre sur le prochain bateau.
Nous poursuivons le trajet juste au lieu suivant : « London Bridge », qui a aussi son histoire, mais cette fois c’est plus croustillant. L’histoire que nous raconte Amy met en jeu un ami de son oncle, elle nous assure donc de sa véracité.
Etant donné qu’autour de Melbourne il y a de très jolies plages, les jours de soleil beaucoup d’employés se portent malades pour ne pas aller travailler. C’est donc un jour ensoleillé qu’un couple appela à ses chefs respectifs afin de sécher le boulot. Ils arrivèrent au « London Bridge » et eurent l’idée de traverser le pont de roche qui permettait d’accéder à un endroit à l’abris des regards. Alors qu’ils étaient en pleine action, le pont de roche s’écroula. La loi de l’apesanteur est dure, mais c’est la loi. Bien sur lorsque les tonnes de roches qui constituent le plus bel arche naturel de la région tombent dans la mer, ça s’entend. En quelques minutes, un hélicoptère de la chaîne de TV locale survolait l’ancienne arche, où se trouvait coincé le couple. La police a du les secourir, et les journalistes ne se sont pas gênés pour publier leurs portraits et leurs noms. Et la partie croustillante de l’histoire, c’est que ce couple était illégitime ! Ça leur a permis de divorcer plus vite, et ils vivent maintenant heureux ensemble. C’est l’oncle d’Amy qui le dit. Amen.
La journée n’était pas terminée et il restait à visiter le musée aborigène et la promenade dans les Grampians. Le musée aborigène relate l’histoire des aborigènes d’Australie et surtout du génocide dont ils ont été victimes. Par exemple, dans les années 60, le gouvernement australien constata que les aborigènes étaient rarement intégré dans la société et qu’ils occupaient le bas de l’échelle sociale. Le niveau d’éducation étant faible dans la population aborigène, le gouvernement a eux cette idée simple : si on augmente le niveau d’éducation des aborigènes, ça augmentera leur niveau d’intégration et leur statut social. A priori c’est une idée qui tient la route et qui part d’un bon sentiment. Mais l’enfer étant pavé de bonnes intentions, voici comment cette idée a été mise en application. Un membre du gouvernement eu l’ »excellente » idée d’ouvrir des centres éducatifs spéciaux pour les aborigènes. Ils passèrent parmi les tribus et choisirent les enfants dont la peau était le plus clair possible, pensant que plus ils étaient blancs, plus ça serait facile pour eux de s’intégrer. Les enfants choisis étaient amené en fourgonnette jusqu’au centre éducatif où ils passaient leur enfance séparé de leurs parents.
Cette histoire est un exemple parmi toutes celles qui sont racontés dans ce musée. Il n’y a aucune photo d’aborigène, leur culture leur interdisant d’être photographiés.
Lorsque nous sortons du musée (climatisé), il fait dehors 38°C. L’activité suivante c’est la promenade dans The Grampiens. Je crois que je n’ai jamais eu aussi chaud de ma vie ! Et pourtant à Plascencia là où je suis né, les été sont particulièrement chauds. Heureusement que ça ne durait qu’une petite heure et que la vue était magnifique, mais quelle idée de randonner en milieu d’après-midi alors qu’il fait 38° ! C’est indéniablement la partie de l’excursion qui m’a la moins plus.
La journée se termine par l’expédition nocturne pour voir les kangourous. Comme il fait très chaud la journée, les kangourou ne sortent qu’à partir du soir, la nuit est donc le moment idéal pour les observer.
Jour 3 :
Pas d’émotions fortes pour le dernier jour. Il fallait parcourir en fourgonnette la distance entre The Grampians et Adélaïde, environ 600km. Toutefois, nous nous levons tôt et passons voir les cascades McKenzee. La promenade fut agréable : le sentier et bien signalisé et surtout il faisait relativement frais.
Six heures de voiture plus tard, aux alentours de 18h, nous arrivons à Adélaïde. Je dois dire au revoir à notre guide et au reste du groupe, et ce ne fut pas sans peine, car nous avions passé ensemble 3 jours inoubliables.
Que puis-je dire d’Adélaïde ? Que c’est une ville très élégante, que deux jours suffisent amplement à la visiter, et qu’en y allant en été le weekend, on tombe sur au moins 10 mariages. Quelques photos :
N’étant pas allé moi-même à Melbourne, ce post est une traduction littérale du post de Marta. C’est pour cela que la partie kitesurf est lacunaire : je ne sais pas à combien de nœuds souffle le thermique et ni s’il est on-shore ou side-shore.
Le trajet Sydney-Melbourne en bus de nuit est mortel. Habituée aux bus modernes d’Amérique du Sud, je n’ai pu fermer l’oeil de la nuit. J’arrive à 8h du mat à l’hôtel « Urban Central », où j’avais réservé pour 4 nuits, sans même pouvoir dormir, le check-in étant à 14h.
Juste après le déjeuné, je rencontre Agus, un argentin sympatique qui voyage en Australie pour prendre des cours d’anglais. Nous avons parlé un certain temps en anglais avant de nous rentre compte que nous étions tous les deux hispanophones. Il paraît que les voyageurs solitaires rencontrent plus de monde que les couple. Durant ces quelques jours, j’ai pu vérifier que c’est vrai.
Je suis allé avec Agus visiter Melbourne et en chemin nous croisons un allemand, Moritz, qu’Agus connaissait de la veille. Nous profitons du bus touristique gratuit pour visiter toute la ville, confortablement assis. Nous faisons une sélection des sites que nous souhaitons voir après.
Melbourne est la ville australienne la plus européenne, avec son quartier italien, son quartier latin (étudiant), un vrai centre-ville, le marché Queen Victoria… Et ce qui m’a le plus plu est le fait que chaque jour il y avait des activités culturelles : un concert de rue improvisé, un pic-nique collectif en soutient aux aborigènes, un concours de musique pour faire connaître les petits groupes qui montent, etc, etc. Je ne suis restée que 3 jours à Melbourne, mais chaque jour, il se passait quelque chose.
De tous les sites que j’ai visité à Melbourne, celui qui m’a le plus marqué est le Shrine of Remerberance (Chapelle du Souvenir) http://www.shrine.org.au . C’est un énorme bâtiment à l’architecture très particulière, qui a été construit en souvenir des morts de la première guerre mondiale, et des guerres postérieures. C’est remarquable de voir que dans chaque ville australienne, un lieu est dédié à la participation de l’Australie dans les guerres : ils sont très attachés au fait que eux aussi ont une Histoire, même si ce continent n’a été colonisé il y a seulement 250 ans.
Au niveau des plages, il y a le choix :
Option 1 : Brighton Beach
C’est une plage un peu éloignée de la ville. Il faut prendre un train d’une vingtaine de minutes. C’est la plage parfaite pour ceux qui veulent être tranquilles, car il n’y a pas grand monde.
Option 2 : San Kilda
San Kilda est un quartier de Melbourne, le seul disposant d’une plage.Il est facile d’aller à San Kilda en tramway en une dizaine de minutes depuis le centre ville. Le gros avantage de San Kilda sont les restaurants qu’il y a à proximité de la plage. C’est une plage plus fréquentée, mais sans non plus être bondée. Et c’est enfin la plage « à vent » de Melbourne, avec de nombreux pratiquants et écoles de voile et de kitesurf.
Pour voir un peu de nature (et voir les kangourous en action), il y a une très belle excursion au parc national Wilson’s Promontory, à 235km de Melbourne. Il est possible de faire l’excursion en un seul jour (de 7h à 20h), en contactant n’importe quel tour opérateur. Dans mon cas, je suis passé par Bunyip Tours http://www.bunyiptours.com/ , très professionnels. Nous avons vu des kangourous en liberté, sommes passé par des plages impressionnantes et complètement désertes et nous avons fait des promenades sympa.
Pour conclure, Melbourne est une ville à visiter et à vivre. Il y a une bonne ambiance et des choses à faire à chaque coin de la ville, mais il faut parfois chercher un peu. Quelques photos supplémentaires :