Ici, c’est le Nooooord

Avec notre planning serré, 10j pour parcourir l’île du Nord, nous nous concentrons sur le Nord de l’île du Nord, laissant de côté Rtorua et « The Hot Water Beach ».

Les premières heures de conduite ne sont pas de tout repos, et je mets les essuie-glace en marche à chaque fois que je veux mettre le clignotant (car qui dit conduite à gauche dit commandes du tableau de bord inversées). Mais nous prenons le rythme, Marta vérifiant que je n’ai pas oublié de quel côté conduire et me guidant avec le logiciel GPS OpenSource Navit, installé sur notre ordinateur portable. L’avantage de ce logiciel est qu’il est gratuit, marche hors-ligne (contrairement à GoogleMaps), et surtout les cartes OpenStreetMap sont gratuites et mises à jour par les utilisateurs. Cependant l’interface n’est pas encore très agréable à utiliser.

 

Nous roulons vers le nord en nous arretant au passage aux cascades de Whangarei, qui correspondent bien à la description du Lonely Planet qui la définissent comme la Paris Hilton des cascades, ce ne sont pas les plus belles, mais ce sont certainement les plus photographiées.

Première à nuit Uturreti beach et son camping DOC (Department Of Conservation) juste à côté. C’est agréable de s’endormir juste à côté de la plage et de pouvoir piquer une tête le matin.

L’île du Nord dispose de deux autoroutes : une à la sortie d’Auckland et une seconde de 88km, qui est en fait… une plage ! En effet, c’est plus rapide de passer par cette immense plage rectiligne que de prendre la route sinueuse qui passe par le centre de l’île. Seules conditions : éviter la marée basse, et avoir un 4×4, car les accès à la plage sont souvent ensablés.

Avec notre van, 2 roues motrices (à propulsion en plus), nous éviterons cette route, d’autant plus qu’elle est exclue de la police d’assurance. Mais les locaux, qui ont presque tous un 4×4, ainsi que des bus 4×4 remplis de japonnais parcourent quotidiennement cette plage.

Au bout de la Ninety Miles Beach et de la péninsule de Aupori, se trouve le Cap Renga. D’après la mythologie Maori, le premier voyageur venant de Hawaiki arrivé sur cette île, désigna ce cap comme le point de départ du voyage des esprits des défunts Maoris en Nouvelle-Zélande.

A côté du Cap Renga se trouve d’immenses dunes, qui paraît-il sont sympa à visiter, avec une rivière d’eau chaude qui descend jusqu’à la plage.

De retour du Cap Renga, nous cherchons un accès à la Ninety Miles Beach. Nous trouvons facilement une piste avec le GPS, mais un gros panneau d’interdiction se trouve à l’entrée de celle-ci. Nous trouverons finalement un accès passant par un terrain privé. Le système est simple : une barrière munie d’une canette en métal percée d’une fente en barre l’accès. Il faut mettre un dollar dans la boîte, ouvrir la barrière, passer,, et refermer derrière soi. Il n’y a qu’en Nouvelle-Zélande que ce système peut fonctionner !

A la fin de la piste nous trouverons un camping, qui n’est référencé dans aucun guide. C’est du basique avec juste toilettes et point d’eau, mais ça sera, hors campings gratuits, le moins cher de notre séjour. C’est dans ces cas-là que nous apprécions la douche solaire.

Nous prenons le chemin de la côte Est et de la « Bay of Islands ». Au passage nous nous arrêtons, presque par hasard, sur un joli spot de kite.

La « Bay of Islands » est, comme son nom l’indique, un ensemble d’îles verdoyantes, dans une baie protégée des vagues. Ça doit être un endroit idéal à visiter en voilier, si on a une semaine devant soi. Pour nous ça sera juste un aperçu depuis la côte.

Au Sud de la Bay of Islands, nous nous arrêtons sur un spot de surf. C’est le spot le plus bondé que nous verrons : 10 surfeurs. Il y a de tout : du longboard, du shortboard, du tandem père-fils en bodyboard, et même des bodysurfeurs, que je tenterai d’imiter, n’ayant pas de planche de surf avec moi. Glisser sur les vagues avec uniquement son corps est plus fun que ça ne le paraît, mais c’est aussi nettement plus technique que le surf avec planche.

Nous finissons par un peu de snorkeling (Palmes-Masque-Tuba) à Goat Island. Ça n’a pas été inoubliable : il n’y a pas tant de poissons que ça et l’eau n’est pas super transparente. Mais ça m’a permis de valider mon kit snorkeling minimaliste : des lunettes de piscine qui englobent les deux yeux (celles-ci), un pince-nez et un tuba premier prix.

 

Nueva Zelanda, recorriendo la isla sur: Artur Pass y fin de la historia

Era nuestro último día en Nueva Zelanda y aprovechamos a ver la zona de Artur Pass, en el centro de la isla, antes de devolver la furgoneta a las cuatro de la tarde y coger nuestro vuelo de por la noche.

Para llegar de la costa oeste a Artur Pass tuvimos que cruzar la zona montañosa del centro de la isla. El gobierno neozelandés ha tenido que hacer verdaderas obras de ingeniería para poder salvar los desafíos orográficos del terreno. Por poner un ejemplo, este puente.

La idea era hacer una caminata rápida para ver alguno de los atractivos naturales de Artur Pass, luego tomar una ducha y comida y conducir hasta Christchurch. Nos pusimos manos a la obra y fuimos a ver la catarata Devils Punchbowl. El paseo no fue muy difícil y la catarata sin más interés.

Llegamos a un camping a la hora de la comida y allí tuvimos el placer de conocer un pájaro un poco “petardo”, el kea. Ponían por todas partes que no había que alimentar a los keas, pero los puñeteros pájaros eran unos ladrones de comida y objetos. En un momento de despiste nos robó el jabón y se puso a comerlo y un rato después nos destrozó la ducha solar porque se comió parte del plástico. Ese maldito pájaro se comía todo lo que se le ponía por delante.

Volvimos a Christchurch sin ningún contratiempo y como nuestro vuelo era sobre las cinco de la mañana pensamos que lo mejor era pasar la noche en el aeropuerto. Para nuestra sorpresa, no nos dejaron utilizar cualquier sillas, si no que tenían reservada una zona especial para gente que iba a pasar la noche allí. En esa zona había un cartel con una veintena de prohibiciones, la mayoría completamente estúpidas. Por poner algunos ejemplos:
No se pueden instalar tiendas de campaña en este recinto
No se puede lavar ropa y ponerla a secar en cuerdas en este recinto
No se puede dormir tirado en el suelo

Lo más raro que vimos fue a un chico en albornoz y en zapatillas de estar en casa :), el resto de gente completamente normal que dormía como podía.

Nuestra visita de tres semanas a Nueva Zelanda llegaba a su punto final y ¡el continente Australiano nos esperaba!

La Nouvelle-Zélande pour les nuls

Les routes

Première chose à savoir: il y a 4,3 millions d’habitants pour un pays qui, dans son extension Nord-Sud, est plus grand que la France. En conséquence le réseau routier est minimaliste. C’est-à-dire qu’il est constitué principalement de routes à double sens 2x1voie, qui épousent le relief. Les ouvrages sont réduits au minimum: un seul viaduc d’importance dans le pays (Arthur Pass), et les ponts sont souvent à sens unique, annoncés sur la route par un “One lane bridge”: le conducteur qui a un Stop doit céder la priorité aux conducteurs venant de l’autre côté, sachant qu’on ne peut pas se croiser sur le pont.

En revanche la signalisation est toujours présente (nom des rues, etc.), et les routes pas forcement asphaltées mais toujours bien entretenues.

Les limitations sont purement indicatives, dans la plupart des cas, il est impossible de rouler aux vitesses limites, sauf avec une voiture de rallye. Les chiffres en noir sur jaune avant les virages ne sont pas les angles des courbes, mais la vitesse conseillée pour prendre celles-ci. En général elles sont bien évaluées, même pour un mini-van (mais sur route sèche). Attention: toutes les courbes ne sont pas signalisées.

Lors de la préparation d’itinéraires, prévoyez une vitesse moyenne de 60km/h. Nous nous sommes fait piéger avec ça, ayant prévu des itinéraires beaucoup trop ambitieux. Vous pouvez consulter ce calculateur d’itinéraires qui est toutefois souvent optimiste.

Au niveau de la conduite, les kiwis ne brillent pas par leur prudence. En général ils roulent vite et collent pas mal. Un peu stressant lorsqu’on est sur une route limitée à 100km/h, qu’on voit qu’il faut tourner au prochain croisement et qu’il n’y a pas de voie de décélération.

La Nouvelle-Zélande est connue pour sa faune abondante. Comme les routes sont peu éco-fragmentantes, les animaux n’hésitent pas à traverser. Et comme les gens roulent vite, il y a de nombreuses colisions. Le résultat c’est qu’on voit en moyenne un cadavre tous les 3km. En 3000km j’ai réussi à n’avoir que des moustiques comme victimes, mais je suis passé souvent très près de la collision.

Préparez-vous à conduire sur piste. Là-bas ils appellent ça le “Gravel” (gravier). Il faut prendre en compte que sur ces routes, la consommation de carburant au km est au minimum doublée.

Dernier point: le plus courant là-bas sont les boites automatiques. Pas très pratique lorsqu’on alterne montées et descentes, mais on s’habitue vite.

Le carburant coûte le même prix qu’en France (entre 1,90NZD (1.13EUR) et 2,4NZD (1.43EUR) par litre) et les véhicules consomment souvent plus à cause de la boîte automatique. Pour info notre campervan consommait 10L/100km de sans plomb.

Au fait, vous allez vous en rendre vite compte, mais on roule à gauche.

 

Les plages, le surf et le kitesurf

4 million de personnes sur 15 000 km de côte, si tout le pays va à la plage, ca fait une moyenne d’un baigneur tous les 3 ou 4m. Inutile de dire que vous ne trouverez jamais une plage bondée.

Concernant le surf, il y a des vagues de partout, de tous les types, et de toutes les tailles, des deux côtés de chaque île. C’est facile de trouver une vague correcte et d’être seul à la surfer. Sur les belles vagues proches des villes une journée ensoleillée d’été, il peut y avoir du monde, mais rarement plus de 10 surfeurs. Rien à voir avec la côte Atlantique en France.

En revanche, les plages ne sont pas toujours facilement accessibles en voiture. Il faut souvent marcher (lorsqu’il y a un sentier), et parfois il faut tenir compte des horaires de marée pour accéder à certaines plages sans avoir à nager.

Pour la location de planches, c’est simple: il y a 1000 spots et 10 endroits où il est possible de louer une planche de surf. Donc il vaut mieux amener son propre matériel ou l’acheter et le revendre sur place. Le meilleur plan pour voyager léger et ne pas dépenser trop, c’est d’amener une paire de palmes de bodyboard et d’aller récupérer un vieux bodyboard à la décharge sur place.

Concernant le vent, le plus courant est le vent d’Ouest, souvent orienté Sud-Ouest sur l’île du Sud et Nord-Ouest sur l’île du Nord. Ce n’est pas facile de combiner kitesurf et visites touristiques car les plages ventées de la côte Ouest ne sont pas toujours proches des sites touristiques qui se trouvent plutôt sur la côte Est. Le vent n’est pas super fort en été, donc une 12m et un 9m sont les tailles idéales à amener. Il faut savoir lancer et récupérer son aile tout seul ou alors venir en groupe car vous serez en général seul en kitesurf sur le spot.

Pour la température de l’eau, en plein été, le shorty était limite, surtout sur l’île du Sud. Il vaut mieux prévoir une combinaison intégrale de printemps (3/2) pour l’été Néo-Zélandais.

 

 

Le camping

Alors 3 options:

  • Camping sauvage: c’est interdit, mais ça peut se faire à condition de trouver un endroit isolé (au bord d’une route secondaire), et de partir tôt le matin. Avec un camping-car “self-containing-unit”, c’est-à-dire avec toilettes et cuve à eaux noire, on peut en revanche camper n’importe où ce n’est pas explicitement interdit. L’amende est de 200NZD (119.40EUR)
  • Camping DOC: souvent la meilleur option. Il y a les gratuits avec toilettes sèches sans douche, les “Basic Campsite” avec douche d’eau froide et toilettes qui coutent entre 5 et 12NZD (7.16EUR), et les “Serviced campsite” qui coutent plus cher et que nous n’avons pas beaucoup fréquenté
  • Camping normal: la chaîne principale est “Holiday Park”, le prix commence autour de 15NZD (8.96EUR), et il y a douche chaude, toilettes, cuisine, et souvent une piscine et des jeux pour les enfants

Vous croiserez de nombreux locaux dans les campings. Pour les reconnaître c’est simple: ce sont les mieux équipés.

A noter qu’il doit y avoir une loi rendant illégal l’absence de papier toilette dans les toilettes: même des toilettes sèches en plein milieu de la forêt à 10km de la route sont approvisionnées en rouleaux.

Pour la location de van, il y a au moins une dizaines de sociétés. Nous avons choisi “rentalcarvillage” tout simplement car ce sont les moins chers. A ce prix là vous aurez un van avec 150 000km au compteur, pas très puissant, mais propre et aménagé de façon simple mais pratique. Pas de lavabo, mais un bidon de 10L à remplir. De toute façon on se rend vite compte que c’est plus pratique de faire la vaisselle dans le lavabo du camping. Le gros avantage par rapport à la concurrence, c’est que le van est blanc, sans aucun signe distinctif. C’est plus discret que Jucy avec ses véhicules peint en violet et vert. Attention aux options proposé par RentalCarVillage, c’est surement avec ça qu’ils font leur marge. Par exemple la location de douche solaire coûtait le double que l’achat d’une douche solaire au Décathlon en France.

 

La culture Maori, les Maoris et leurs descendants

La culture Maori, nous ne l’avons vu qu’au Musée d’Auckland et sur la peau des gens (tatouages). Ce n’est pas qu’elle est inexistante, mais tout ce qui se rapporte à la culture Maori (spectacle, etc.) est hors de prix. Je suppose que c’est car le tourisme est la source de revenus principale des conservateurs de cette culture. De ce point de vue, c’est très différent du Pérou et de la Bolivie où on avait droit à de l’Inca dans tous les coins et à toutes les sauces.

Gros contraste par rapport à l’Australie, ici les Maoris et leurs descendants sont parfaitement intégrés dans la société, et les descendants des colons ont intégrés certains éléments, Maori dans la culture “mainstream”.

 

La cuisine, les produits et les supermarchés

Grosse déception culinaire en Nouvelle-Zélande: si l’on reste dans un budget raisonnable on y mange très mal. Les supermarché proposent en majorité des produits “truqués” (enrichis en sucre, colorants, viande reconstituée gonflée aux protéines de soja, etc.)

Seule exception: le lait frais. Ici ce n’est pas un produit “de luxe” qui coûte 2x plus cher que le lait UHT: il est au même prix, et c’est le type de lait que tout le monde achète. Malheureusement ça ne se garde pas longtemps en camping.

Nous avons eu l’explication de cet état de fait: un gros pourcentage de la population vivant de l’agriculture, peu de monde fréquente les supermarché, et les gens s’alimentent avec les produits de leur ferme.

Au niveau des supermarchés, les moins cher et les mieux fournis sont les “Park’n’Save”, mais on ne les trouve que dans les grandes villes. Ceux que l’on trouve de partout sont les “Four squares” et ce sont bien sûr les plus chers.

 

Les gens

Nous n’avons croisé que des gens sympas et souvent ils venaient nous parler naturellement. Le seul problème c’est qu’il faut s’habituer à l’accent: si on vous dit “On the lift, brew”, ça ne veut pas dire qu’il faut prendre l’ascenseur et aller à la brasserie, ça veut dire “On the left, bro (ther)”.

 

Les communications

C’est le pays où nous avons eu le plus de problème pour communiquer, c’est pire que la Bolivie. Dès qu’on sort des villes, il n’y a pas de réseau téléphonique, et pas de radio FM. Quant au Wifi, il y en a parfois dans les hôtels ou les restaurants, mais c’est presque tout le temps payant (le prix maximum: 20€ pour une soirée à l’hôtel “Ibis Budget”).

Heureusement, il y avait les FREE WiFi Zone de telecom.co.nz : souvent situées près des centres d’information touristique I-Site, on les reconnaît à ce sticker collé sur une cabine téléphonique:

Lorsqu’en on croise un, il faut en profiter.

Les télécommunications téléphoniques coûtent environ entre 2 et 3 fois plus cher qu’en France.

 

Travailler en NZ

Le taux de chômage en Nouvelle-Zélande tourne autour de 7%. C’est beaucoup pour un pays de 4 millions d’habitants. Ce n’est donc pas facile d’y trouver du boulot, sauf dans certains secteurs précis, comme la récolte de fruits. Il faut donc y réfléchir à deux fois avant de demander un Working Holiday Visa.

En revanche le WOOFING fonctionne bien, ça ne permet pas de gagner de l’argent, mais ça permet de rester dans le pays sans dépenser grand chose.

 

Les activités de plein air

Rafting, saut à l’élastique, saut pendulaire, parapente, chute libre, montgolfière, ballade sur glacier … il y a le choix. Par contre il faut prévoir un budget conséquent: pour se faire une idée ce genre d’activité coûte deux fois plus cher qu’en France (exemple: 100NZD (59.70EUR) l’après-midi de rafting au lieu de 40€ en France).

Du coup, nous nous contenterons d’une journée de location de kayak.

Pour les locaux, c’est simple: ils ont tous un maximum de matos. De la planche de surf au dériveur habitable sur remorque. Les seuls véhicules ne tractant rien et ne portant rien sur le toit, c’était les voitures des touristes.

Un deriveur sur le toit et un autre sur la remorque

 

La météo et le climat

Ce sont 2 îles montagneuses au milieu du Pacifique, et il y a le climat qui va avec: souvent de la pluie, et s’il peut faire très chaud en plein soleil, la nuit ou par temps couvert, même au milieu de l’été, il peut faire froid. A savoir que les perturbations arrivent quasi systématiquement par l’Ouest.

 

Nueva Zelanda, recorriendo la isla sur: la costa oeste.

La costa oeste tiene unas carreteras con vistas impresionantes. A lo largo de la carretera entre Westport y Hokitika contemplamos playas con riscos salidos de la nada y olas rompiendo con fuerza en la piedra, produciendo un manto de espuma blanca.

En esta parte de la isla pudimos ver algunas curiosidades más de las carreteras neozelandesas. En la siguiente foto les presento el puente-de-un-carril-de-doble-sentido-y-via-de-tren. Lo que viene a ser un “cuatro en uno”. Para utilizarlo hay que asegurarse de que no viene ningun tren en ninguno de los dos sentidos y que tampoco hay ningun coche en sentido contrario en mitad del puente. Esto es optimizar recursos y lo demas son tonterías.

En Punakaiki hay unas formaciones rocosas llamadas “Pancake rocks”, cuyo nombre proviene de la semejanza a una torre de tortitas. De momento, no se conoce ninguna teoría científica que explique cómo  se han formado estas rocas a partir de capas de piedra caliza. Algunas teorías hablan sobre la erosión del mar, otras sobre un pliegue del fondo marino, otras de sedimentacion, pero ninguna es exacta al cien por cien. Así que el misterio continua….

Otro de los pueblecitos que visitamos en la costa oeste fue Hokitika y, para ser sinceros, fue un poco decepcionante. Esperábamos algo más y todo lo que encontramos fue un mini-pueblo, sin mucha animación, y donde la única actividad que se ofrecía era visitar las fábricas de jade. Dimos una vuelta más bien corta y deambulamos un rato por la playa. Lo que más nos gustó fue que había un concurso de artistas. El tema era hacer una obra con la madera que el mar depositaba en la playa. Había algunas obras muy originales y otras muy logradas. También pudimos ver en la playa las casitas-nido que los niños del pueblo habían preparado para cuando los pingüinos volvieran a poner sus huevos.

Esa noche conocimos en el camping a un chico francés que llevaba viviendo en Nueva Zelanda unos nueve meses. Nos desentrañó muchos de los misterios que aún rondaban por nuestra cabeza  sobre la vida en Nueva Zelanda. Para empezar nos contó que los maoríes están gordos porque comen mucho. No es que se alimenten de comida basura, no, si no que comen de cualquier cosa como por tres personas. Nos contó que había asistido a algunas fiestas maoríes y que aquello era una exageración de comida. También nos confirmó lo que ya sospechábamos, que los neozelandeses son casi autosuficientes. Nos contó que él había trabajado en granjas y que casi nunca necesitaban ir al supermercado porque ya tenían casi todos los productos básicos. Esto pasaba en casi todas partes excepto en las grandes ciudades, como Auckland o Christchurch. Por último hablamos sobre por qué los neozelandese aceptan a la reina de Inglaterra como soberana y nos comentó que el paso de colonia a país independiente fue sin guerra, por lo que no acabaron a malas con los colonizadores y por eso pertenecían a la Commonwelth.

En definitva, pasamos un día tranquilo y sin mucho alboroto. Acabamos pronto y penasmos que lo mejor que podíamos hacer era madrugar al día siguiente para ir hacia el Artur Pass, donde disfrutaríamos nuestro último día en Nueva Zelanda.

Algunas fotos más:

Nueva Zelanda, recorriendo la isla sur: Nelson y Karamea.

Dejamos atrás la provincia de Marlborough y nos internamos en la región de Nelson, al noroeste de la isla sur.  Este departamento cuenta con el parque nacional más pequeño de Nueva Zelanda, el Abel Tasman, de 23.000 hectáreas, donde se puede practicar deportes como el senderismo, la vela o el kayak.

El parque se podía recorrer a pie y había lugares habilitados para la acampada, pero en nuestro caso, no era una opción porque no teníamos tienda de campaña. Dado que por fin teníamos buen tiempo, decidimos que lo mejor era conocer el parque  con un medio acuático, el kayak.

Echamos un vistazo a varias ofertas de alquileres de kayak y nos decantamos por la compañía The Sea Kayak Company, en Motueka, por ser la más barata. Alquilar un kayak biplaza con todo el material durante un día, de 9.00 a 16.00, costaba 70 NZD (41.79EUR) por persona. Además, el desplazamiento entre Motueka y Marahau estaba incluído y podíamos utilizar las instalaciones para ducharnos a la vuelta y el wifi también.

Estuvimos hablando con el dueño e hicimos la reserva para el día siguiente. Parecían bastante profesionales, porque nos hicieron varias preguntas para asegurarse  de que podíamos hacer la actividad por nuestra cuenta sin la necesidad de un guía. Quedamos con ellos al día siguiente a las 8.00 y nos aconsejaron un camping estupendo, cercano y muy barato, el McKee, por  6NZD (3.58EUR) por persona la noche.

Al día siguiente,  la actividad empezó con un curso de seguridad. No era la primera vez que utilizaba un kayak en mar, pero sí la primera vez en océano. Aprendí varias cosas útiles, por ejemplo, como dar la vuelta al kayak en caso de volcar o cómo utilizar la deriva del kayak en caso de viento muy fuerte. También nos dijeron que si estábamos en apuros por no poder volver por el viento vendrían a buscarnos en lancha. ¡Qué más se podía pedir!

En el Abel Tasman las mareas son bastante pronunciadas  y hay un diferencia de dos kilómetros entre la marea alta y la marea baja.  Dio la casualidad de que nuestra salida estaba programada en el momento en el que la marea estaba en su punto más bajo,  por lo que todas las compañías de alquiler de kayak tenían que transportarlos con unos remolcadores 4×4.

Empezamos a remar con el viento en la espalda, por lo que avanzabamos a buen ritmo.  A medio día ya habíamos llegado al punto más alejado de nuestro recorrido , remando 9 kilómetros en un par horas. El paseo fue muy bonito, con vistas espectaculares a playas de arena blanca y aguas color turquesa. En la isla Adele pudimos escuchar la algarabía de los pájaros mientras aprovechamos para un picnic  de lo más francés .

A la vuelta nos bañamos en todas las playas, y casi sin darnos cuenta  llegamos al punto de partida. Sobre las 16h00 la marea ya estaba alta, por lo que dejamos el kayak directamente en la playa para que la furgoneta pasara a recogerlo.

El siguiente punto de nuestro itinerario fue Karamea, a unos 319 kilómetros del Parque Abel Tasman.  Este pueblecito es diminuto y está situado al noroeste de la isla sur.  Karamea no es un sitio muy conocido y, de hecho, la guía Lonely Planet sólo le dedica media hoja. Sin embargo, había leído en algún foro que era una zona muy bonita y que había una caminata que merecía la pena, el Heaphy track, junto con otra excursión al Oparara Basin, unas formaciones de piedra caliza.

Karamea era realmente pequeño, un pueblo de cuatro gatos, y el camping del DOC estaba casi vacío. El camping estaba a la entrada del Heaphy Track, al lado de una playa completamente salvaje llena de mosquitos que te chupaban hasta el alma si  te descuidabas, aun así, merecía la pena estar allí.

El Heaphy Track   es un circuito de senderismo de 80 kilómetros no-circular, que se puede hacer entre 4 y 6 días, y que se desarrolla en un bosque tropical. Dispone de 7 cobertizos y 9 campings, pero hay que reservar con antelación, ya que se necesita un pase especial si deseas pernoctar. En este circuito hay que tomar las precauciones habituales, pero además hay que tener en cuenta que

  1. Hay que consultar las horas de las mareas, ya que hay que cruzar playas que quedan sumergidas completamente durante la marea alta
  2. Si el parte meteorológico predice lluvias, hay que tener cuidado con los desprendimientos, ya que hay zonas de fuerte pendiente y rocosas.

Como no teníamos tienda de campaña y no habíamos reservado ningún alojamiento, decidimos que sólo haríamos la primera etapa del circuito haciendo ida y vuelta en el mismo día. Nos levantamos pronto para no tener que sufrir la humedad y el calor en exceso y nos embadurnamos con repelente antimosquitos. No había muchos senderistas, sólo nos encontramos con una pareja que parecía que iba a hacer la ruta entera, ya que iban cargados con todo el material.

Había leído que el Heaphy Track era muy bonito, pero no sabía lo que me esperaba, por lo que la sorpresa fue mayúscula: tuvimos playas y bosques tropicales sólo para nosotros. Hoy, volviendo la vista atrás, creo que la zona de Karamea y, en especial, el Heaphy Track es lo que más me gusto de Nueva Zelanda.

En el bosque, que estaba casi a pie de playa, pudimos ver lianas, telas de arañas enormes, pájaros bastante singulares, flores,  playas bajo una manta de bruma, etc. Una gozada para la vista y otros sentidos. Pudimos almorzar en una playa enorme y completamente desierta, donde había cientos y cientos de troncos de árboles varados en la playa. Fue un día magnífico y tuvimos que volver con bastante pena, ya que no nos hubiera importado hacer el circuito entero. Quizá algun día podamos volver…

Al día siguiente fuimos a la otra atracción turística de Karamea, el Oparara Basin. Está a unos 25 kilómetros al norte de Karamea y para llegar hay que recorrer un camino de cabras. Iba de lo más nerviosa, porque teníamos por delante 12 kilómetros de camino sin asfaltar, con muchos baches y cuestas arriba. Si la furgoneta empezaba a patinar nos las íbamos a ver y a desear para salir de allí, ya que no había sitio para dar la media vuelta y no era un lugar muy transitado. Menos mal que Fred tuvo mucha sangre fría y sobre todo paciencia, porque tardamos una hora en hacer los 12 kilómetros.

El  esfuerzo obtuvo su recompensa y llegamos al punto de partida que nos llevaría hacia los arcos de piedra caliza. Cada arco tenía un nombre  relacionado con El Señor de los Anillos y nosotros fuimos a ver el de Moria. Por este  arco discurría el río Oparara, cuyas aguas parecían salidas de una taza de té. El agua tenía un color rojizo-amarronado, supongo que por los componentse ferrosos del entorno, que no invitaba a bañarse. Sin embargo, el arco era espectacular.  No conozco el alto y ancho del arco, pero era sobrecogedor pensar que con ese tamaño no se había derrumbado todavía.

Después de ver el arco, fuimos a hacer una caminata cortita por el bosque. Era un bosque  parecido al del Heaphy Track, pero distinto. Lo más singular fue la altura de los árboles, de quizá unos 30 metros. Ningún ser humano había transformado el entorno y el bosque estaba completamente intacto, algo digno de verse.

La conclusión de este post es que no hagais ni caso a las guías de viaje y vayais a visitar la zona de Karamea, porque es un lugar excepcional y único. Probablemente un lugar así sólo existe en Nueva Zelanda y, desde luego, no hay que perdérselo.

Bienvenue en Nouvelle-Zélande, “où les rêves se tranforment en réalité”

Quel est le rapport entre la ville andalouse d’Olvera et Auckland? Pas grand chose, si ce n’est que ces deux villes sont aux antipodes l’une de l’autre. Du coup il nous faut à peu près 24h pour faire Paris-Auckland  (avec changement à Kuala Lumpur) chez Malaysia Airlines.

C’est donc avec un bon gros JetLag que nous arrivons à l’aèroport d’Auckland, acceuillis dans l’ordre par une prière Maori de bienvenue, par une dizaine de références au film “Le Seigneur des Anneaux”, et par des menaces d’amendes au cas où on oublierait une pomme dans son sac à dos. D’ailleurs le plus simple pour passer la douane sanitaire, c’est de déclarer quelque chose. Et il y a forcément quelque chose à déclarer entre médicaments, chaussures de rando, … Il faut savoir que la nourriture est presque systématiquement refoulée, mais pas l’alcool.

Après une sieste de 5h, nous visitons la ville. Au début c’est quelque peu déroutant de voir des voitures sans conducteur, pour finalement se rendre compte que le volant est à droite. Ici on roule à gauche et il faut s’habituer vite si on ne veut pas être renversé par un véhicule.

Deuxième choc: nous pensions parler l’anglais couramment. En Nouvelle-Zélande nous ne comprenons rien. Pour avoir un aperçu de l’accent:

 

Pour avoir une idée d’Auckland: c’est l’antithèse de Buenos Aires. De larges avenues bordées de gratte-ciels modernes, pas un papier ne traine par terre, et pas grand monde ne flâne. Au final c’est vite ennuyeux.

Cependant nous visitons l’exceptionel Auckland Museum (prévoir 3 ou 4h de visite), et le parc aux alentours d’où nous avons une superbe vue sur le port d’Auckland. Encore une fois ce n’est pas un port comme en Méditerrannée, ce sont deux énormes baies abritées de la houle où naviguent des centaines de voiliers.

Le “Auckland Museum” est le seul endroit où nous pourrons nous permettre de découvrir la culture Maori, avec un spectacle de chants et de danses.

Avec entre autres une impressionnante démonstration de HAKA:

Le surlendemain de notre arrivée nous prenons possession de notre camping-van de location.

Politricks d’Argentine

Avertissement: ce post rapporte des fait qu’on nous a raconté, souvent difficiles à vérifier, certainement subjectifs. Donc à considérer comme tels.

La plupart des argentins, n’ont aucune confiance en leur classe politique. Comme illustration de l’hypocrisie de leur classe politique, on nous rapporte le fait suivant : leur actuelle présidente, Cristina Kirchner, aux talents d’oratrice incontestables, a organisé un forum d’échanges de semences OGM, et la même semaine a mis en place la fameuse « loi Monsanto ». D’ailleurs les intérêts de Monsanto sont bien défendus par le gouvernement argentin : tous les produits agricoles exportés doivent passer par la « douane Monsanto », où est contrôlé que tous les producteurs exportant des produits issus de semences Monsanto ont bien payé leur redevance.

Revenons sur ce forum d’échange de semences biologiques. organisé par l’état, avec hébergement gratuit en hôtel pour tout le monde, conférences, etc. Aucune semence n’y a été échangée, et ça ressemblait plutôt à une grande foire hippie. Certains participants ont eu l’impression d’avoir été utilisés. On nous a raconté qu’une des exposantes était une chercheuse en agrobiologie qui se dédie à rechercher puis conserver les semences natives. Elle avait utilisé dans son exposé le terme de «banque de semences». Un membre du public avait souligné le fait que le terme «banque» ne convenait pas, invoquant des motifs étymologiques peut-être intéressants mais totalement hors sujet. Et d’un coup tout le monde s’est retourné contre la chercheuse, la traitant d’apprenti-Monsanto. Une personne compétente et qui apparemment travaille dur (surtout étant donné les budgets alloués aux chercheurs en Argentine) pour la conservation de la diversité biologique dans le monde agricole, est mise à l’index pour une simple question de vocabulaire. C’est un point commun de ceux qui sont surnommés les «hippies»: beaucoup d’idées, mais rien de concret. Et la présidente d’Argentine l’a bien compris: laisser s’exprimer cette classe d’altermondialistes bénins, faire de grands discours fustigeant l’impérialisme, lancer des mesures symboliques, mais surtout ne rien mettre en place de vraiment gênant pour les intérêts de ses «amis». Et faire taire les vrais gêneurs, pas forcément en les mettant en prisons ou en les faisant disparaître, mais simplement en leur mettant le maximum de bâtons dans les roues et en réduisant leur champ d’expression.

 

Nueva Zelanda, recorriendo la isla sur : Kaikoura y los fiordos de Marlborough

Intentamos huir del mal tiempo yendo hacia el norte de Christchruch, pero la lluvia nos pilló de completo. Durante veinticuatro horas ininterrumpidas llovió en Kaikura, imposibilitando cualquier actividad exterior. Como ya era costumbre en estos casos, decidimos que lo mejor sería refugiarse en algún museo o exposición o cine. Esta vez elegimos visitar la Casa Fyffe  donde pudimos conocer cómo se desarrolló la caza de ballenas desde la llegada de los maoríes hasta la colonización de los europeos.

 

La casa Fyffe utilizó huesos de ballena como base para su cimentación y sirvió como alojamiento para tres familias distintas. La casa se construyó en pleno boom de la industria ballenera, allá por 1842, ya que era mucho más barato salir a cazar en barca y tratar la captura en la playa, que desarrollar todo el proceso en un barco en alta mar.

 

Para cazar una ballena con barca, varios pescadores tenían que ponerse de acuerdo. En el primer bote se avistaba la ballena, luego se arponeaba a la ballena desde lejos, el siguiente paso era tirar de la cuerda del arpón para acercar la ballena a la barca y por último un pescador clavaba una lanza en sus pulmones hasta matarla. En este proceso, varias barcas tenían que estar atadas juntas y los marineros debían remar con fuerza para que la ballena arponeada no los llevara mar a dentro. Una vez el animal estaba en la playa, el equipo de tierra empezaba a extraer la carne y el aceite.

 

Cuando el tiempo amainó un poco, pudimos ir a dar un paseo por la zona costera de Kaikoura. El paisaje era impresionante, porque se podían ver campos de trigales amarillos con montañas nevadas de fondo. Durante este paseo nos encontramos algunos animalillos de lo más simpáticos, como este erizo.

 

La zona de Kaikora es conocida, además de las ballenas, por los lobos marinos. Ya habíamos tenido la ocasión de cruzarnos con estos animales en La Patagonia Argentina. Allí habíamos tenido que ir expresamente a buscarlos, pero en Kaikoura  los encuentramos en el parking al lado de tu coche directamente. Si te acercabas un poco, te miraban y si no les interesabas mucho seguían durmiendo sin inmutarse.

En Nueva Zelanda viven cuatro millones de personas, pero hay un total de veinte ovejas por personas, así que habíamos encontrado el país ideal para ver un show de ovejas. Daba la casualidad que en Kaikoura había un espectáculo  en The Point, un bed&breakfast, así que decidimos ir a verlo.

Pete, dueño de las ovejas y el hostal, nos explicó muchos detalles sobre la cría de ovejas. Para poder tener ingresos suficientes de esta actividad ganadera hay que tener muchísimas ovejas, porque sólo se las puede esquilar dos veces al año y con su lana se consigue 18 dólares por oveja. Los ganaderos neozelandeses han ido cruzando razas para conseguir amortizar las ovejas al máximo, utilizandolas para lana y carne. Pete también nos dio algunos datos sobre los esquiladores profesionales, como que esquilan unas 600 ovejas durante una jornada laboral. Haciendo cálculos esto es una oveja por minuto. Por último, pudimos comprobar mediante el tacto los distinto tipos de lanas y nos dieron algunas nociones sobre precios y calidades

Durante el espectáculo algunos animales “famosos” hicieron aparición como corderillos recién nacidos, un carnero con una cornamenta espectacular o los perros ovejeros. Me gustaría hacer una mención especial a los perros, ya que ese día aprendimos que el entrenamiento de este tipo de perros dura más de dos años y que cuestan una fortuna. Supongo que cuando el rebaño es muy grande la inversión merece la pena, y más después de ver que los perros reaccionaban como flechas a la mínima orden.

Dejamos atrás Kaikoura y pusimos rumbo hacia la provincia vecina, Marlborough. Hicimos noche en un cámping en la Bahía de los Monos y por la mañana, antes de salir hacia Picton, dimos un paseo por la zona.

En Picton nos acercamos al i-Site para que nos aconsejaran sobre el Queen Charlotte Track, una caminata que discurría por el fiordo del mismo nombre. En esta oficina de turismo nos dieron este mapa  y con el mismo decidimos que haríamos sólo la parte gratuita entre Anakiwa y Te Mahia Saddle. Recorreríamos 11 kilómetros de ida y 11 de vuelta y dejaríamos la furgoneta aparcada en el parking público de Anakiwa.

 

La caminata fue muy fácil y bonita. La mayor parte transcurrió a la sombra y en algunos puntos había playas en las que bañarse, aunque el agua estaba bastante fresquita. El fiordo se podía ver casi en su totalidad, pero mejor verlo en foto .)

 

Nueva Zelanda, recorriendo la isla sur: Christchurch y Akaroa.

Tomamos un vuelo de Air New Zealand para desplazarnos entre Auckland y Christchurch y hubo una sorpresa muy agradable y friki en este trayecto. Juzguen por ustedes mismos 🙂

En Christchurch nos alojamos en un sitio muy especial, Jailhouse Accommodation, que es un hostal-cárcel. El edificio data de 1874 sirvió como cárcel, prisión de mujeres y campamento militar. En 1999, el edificio fue clausurado porque la prisión de Christchurch fue inagurada en edificios más modernos y permaneció vacío hasta 2006. En dicho año, una pareja decidió comprar el edificio y rehabilitarlo como hostal para mochileros. Las celdas se rehabilitaron para dar cabida a habitaciones simples, dobles y compartidas. Dos de las celdas han permanecido intactas y en ellas se pueden ver dibujos y mensajes de los presos en las paredes. También hay expuestos objetos de la vida cotidiana de la prisión.

De Christchurch qué puedo decir… Pues que es el sitio ideal para ver los efectos de un terromoto de magnitud 6.3. El terremoto tuvo lugar en diciembre del 2011, pero a día de hoy la ciudad sigue pagando las consecuencias. El mayor desastre tuvo lugar en el centro, donde estaban los edificios más antiguos y, a día de hoy, sigue clausurado en su mayor parte. Viendo imágenes de la tragedia nos dimos cuenta de que se había realizado un trabajo muy importante en el desescombro y derribo de edificios, pero aún así, en el centro aún se perciben muchos edificios en estado lamentable.

Han intentado recuperar la vidilla del centro implantando tiendas y negocios en containers prefabricados, pero la realidad es que el centro de Christchurch se ha movido hacia otros barrios.

 

Christchurch no es sólo el centro y hay algunos paseos muy bonitos, como por ejemplo, el que sigue el curso del río Avon. En el centro del río se pueden alquilar piraguas o los servicios de un gondolero. Allí pudimos presenciar una escena digna de un capítulo de Benny Hill, donde los protagonistas eran un padre, un hijo de unos tres años y un perro. Cuando no era el perro que intentaba tirarse al agua, era el niño, y así durante al menos 15 minutos. Al final el niño acabó seco, pero el perro no pudo contener su instinto cazador y se tiró de la barca para ir a hacer una visita a los patos que tan plácidamente nadaban por el río.

 

También se puede visitar el Hagley South Park, donde se pueden descubrir deportes que se practican por esta parte del globo, como el criquet y el netball. Estuvimos viendo un partido de criquet amateur y me pareció tan soporífero como el beisball. Mucha preparación para luego na’ de na’. El netball se parece al baloncesto, pero no se puede botar y las canastas no tienen tablero. Parece algo más movidito que el criquet y causa furor entre las féminas, aunque también es corriente ver partidos mixtos.>

En Christchurch nos llegó la noticia de que Fred había conseguido trabajo como instructor de kitesurf en Australia, porque lo que tuvimos que gestionar el visado working-holiday. En el formulario de dicho visado pedían una radiografía de pulmón, así que tuvimos que cambiar nuestros planes drásticamente. Nuestra idea inicial era dirigirnos hacia el sur para cruzarnos con Yannick y Ana, una pareja de amigos, que también estaban de visita en Nueva Zelanda. La radiografía descavalaba todos nuestros planes, porque teníamos que esperar en Christchurch dos días más para poder conseguir una cita. Con las fechas justas para vernos, esto hizo que el encuentro con nuestros amigos no se hiciera posible, y lo peor de todo es que media hora después de haber hecho la radiografía, recibimos un email de la inmigración australiana diciendo que la radiografía no era necesaria. ¡Setenta dólares y un encuentro a la mierda! Nos dio muchísima rabia. Al menos, esto sirvió para que conociéramos Akaroa, ya que como no queríamos pasar dos días más en Christchurch, hicimos una visita express de la península de Banks.

Akaroa es el pueblo más francés de toda Nueva Zelanda, ya que el capitán Jean Francois L’Anglois compró una parcela de tierra y estableció un asentamiento. En el pueblo se puede observar la influencia francesa, por ejemplo, en el nombre de los establecimientos o en los nombres de calles. También hay clubs de bowling, donde se practica un deporte que es una mezcla entre la petanca y los bolos. Nos acercamos a curiosear y un señor muy simpático nos dijo que podíamos jugar si queríamos. Intentó entablar una conversación con nosotros, en su inglés cerrado, así que mantuvimos una conversación de besugo durante unos diez minutos, le dimos las gracias y nos fuimos a seguir viendo el pueblo.

 


La península de Banks es conocida por el avistamiento de delfines. Nosotros habíamos planeado realizar la actividad en kayak y alguien nos había aconsejado ir a la granja-hostal Onuku, a las afueras de Akaroa. En este lugar ofrecían una visita guiada en kayak con la mejor relación calidad-precio y, además, se podía dar paseos por la finca de la granja. Por desgracia, cuando llegamos la salida para el día siguiente estaba completa y nosotros no podíamos esperar más por la maldita radiografía. Al final tuvimos que conformarnos sólo con las vistas de la bahía de Akaroa, que eran geniales desde este campamento. Nos quedamos con pena, porque la actividad prometía 🙁

 


Tras la visita express de la península de Banks, volvimos a Christchurch, hicimos la radiografía (para nada) y proseguimos nuestro viaje hacia el norte, intentando escapar del aguacero que se anunciaba en el sur de la isla.

Algunas fotos mas:

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